Augmentation congé paternité : tribune & témoignages

Avec plusieurs papas engagés (Fabrice de @histoiresdedarons et @fabflorent , Patrice de @lepaternel, Tristan de @barbapapa.blog , Antoine de @papatriarcat , Cédric de @devenirpapa , Morgan de @beebs_app, @vieuxmachinbidule , Samuel de @samueletgaspard, et moi de @histoiresdepapas) nous nous sommes lancé dans une démarche inédit en France : co-écrire une tribune pour l’augmentation du congé paternité. Elle sera diffusée dans plusieurs médias courant Juin 2020. Cette tribune a plusieurs objectifs : remettre l’augmentation du congé paternité au sein du débat sociétal et politique, faire bouger les lignes et mobiliser les parents sur le sujet.

Et parce que nous sommes plus forts quand nous sommes nombreux, nous accompagnons cette tribune de centaines de témoignages de papas. Certains ont pris les 11 jours et se sentent frustrés, d’autres ont trouvés seuls des solutions pour l’allonger. Et tous voient dans une augmentation du congé paternité une solution pour créer plus de lien avec son enfant dès la naissance, pour mieux accompagner le second parent et pour impacter sur l’égalité Femmes / Hommes.

Pour retrouver toutes mes prises de paroles sur l’augmentation du congé paternité, cela se passe ici !

Augmentation congé paternité : tribune

Lettre à tous les pères de France par 10 pères engagés

Et si on s’engageait collectivement pour l’allongement du congé paternité?
Aujourd’hui, c’est notre fête !
L’occasion pour nous de prendre la parole de manière positive, sincère, concertée et libérée sur l’allongement du congé paternité. Nous sommes plusieurs pères à co-écrire cette tribune. Notre engagement est né de nos expériences personnelles à la naissance de nos enfants. Certains d’entre nous ont pris un long congé parental, d’autres ont été frustrés par un congé paternité trop court. Certains ont quitté leur travail pour s’occuper de leurs enfants et d’autres ont bénéficié d’un système de congé paternité plus long dans d’autres pays.

///// Retrouvez toute la tribune ici ////////

Un #1moisminimum et un appel aux témoignages

Remettons ensemble le congé paternité au centre du débat et exprimons-nous collectivement sur ce sujet. Libérons notre parole !
• Pour que chaque père puisse avoir le choix d’un congé paternité plus long
• Pour que chaque mère ne soit pas seule le mois qui suit la naissance
• Pour que l’égalité femme-homme soit aussi un sujet d’homme

Augmentation congé paternité : témoignages

Je n’ai pu prendre que le congé paternité légal français, voire moins, et je le regrette

Arnaud – Traffic Manager en régie publicitaire

Impossibilité de poser des congés étant démissionnaire et en cours de remplacement. J’aurai aimé avoir un lien plus fort et plus présent avec mon enfant dès ses premiers mois, plus de répit pour ma femme qui se remettait de son premier accouchement, et un partage des tâches plus équitable.

Denis

« Il doit y avoir un service minimum dans l’entreprise où je bossais et je n’ai pas pensé à ce moment qu’il existait un autre moyen pour prolonger ce congés en dehors de la durée légal (ce que j’ai regretté). Une augmentation du congé paternité m’aurait permis de mieux connaitre mon enfant. Peut-être de créer un meilleur lien avec lui. Je pense que ça aurait limité la dépression de ma femme qui a du gérer seule la journée alors qu’elle était épuisée. Les 1ere semaine de bébé ont été stressante et on aurait pu éviter ça. »

Pier Lou – conseiller commercial

« Financièrement ce n’était pas possible. Un congé paternité plus long m’aurait permis de créer un lien plus fort avec mon fils, être moins fatigué et pouvoir soulager ma femme. Être présent pour les rendez-vous post partum. »

Marc – Directeur d’accueil de loisirs périscolaire

J’ai malheureusement un travail où les congés sont imposés par le calendrier scolaire. Ma fille est née le 14 août. J’ai donc pu poser mes 14 jours de congé naissance et congé paternité pendant les deux semaines de pré rentrée et ensuite j’ai du retourner au travail. J’aurais pu être plus présent pour ma compagne l’aider d’avantage dans les tâches ménagère, la gestion du post partum. J’aurais pu également passer plus de temps avec ma fille et créer une relation plus forte avec elle, l’aider et l’accompagner d’avantage dans son développement. Pour mon travail, ça a été une période difficile, j’étais épuisé, j’ai pris des décisions qui m’ont coûté très chers et qui ont eu des conséquences graves pour d’autres personnes. J’ai également accumulé un retard que je peine encore à rattraper aujourd’hui.

Madeline – Demandeur d’emploi

« J’ai commencé mon contrat (CDD 1 ans reconductible) le 5 Novembre 2018 pour une institution très connue (Education Nationale). Ma fille est née vingt jours après et je n’ai eu le droit à aucun jour de congé paternité puisque je n’avais pas six mois d’ancienneté. Mon employeur m’a proposé sans aucune gêne de prendre un congé sans solde si je le voulais. Un congé paternité m’aurait apporté Une grande aide pour ma compagne et une présence essentielle à son développement auprès de ma fille. »

Antoine – enseignant

« Je n’ai pu prendre que le congé paternité légal français car Pas assez de revenus pour le couple. J’aurai aimé Être plus présent pour mon bébé, afin que tout ne repose pas uniquement sur ma femme. Apprendre à être père. Créer un lien plus fort avec mon bébé. »

Arnaud – Ingénieur de données

« Je n ai pas pu prendre que le congé paternité à cause Des deadlines au boulot, la pression ressentie via mon chef. Un vrai congé paternité m’aurait apporté Bien plus de temps de qualité avec ma nouvelle famille (premier bébé). »

Christopher – artisan

« Je n’est pu prendre que cinqs jours de congés paternité, et j’ai choisi d’attendre que ma femme est ma fille rentre à la maison pour pouvoir être là… Mais cinqs jours plus tard, finit retour au boulot, ma femme était très fatigué, et moi le soir je fesai tous ce que je pouvais pour la soulager malgré ma fatigue de la journée.
Finalité nous étions deux parents très fatigué, et je trouve ça juste lamentable. »

Clément – Responsable adjoint de boutique

« J’ai perdu trois jours car mon congé paternité a commencé alors que ma conjointe n’avait pas accouché. Et j’ai dû ensuite reprendre le travail sans pouvoir vraiment profité des premiers moments, le congé paternité passe très vite. Un congé paternité plus long m’aurait permis d’être la pour profiter des premiers mois de vie de notre nouveau bonheur, ainsi que de pouvoir aider ma conjointe car les débuts sont assez intense. »

Maël – fonctionnaire

« Je ne pouvais pas me le permettre. Si j’avais pu prendre un congé paternité plus long, j’aurais pu mieux faire connaissance avec notre premier enfant, mais aussi épauler ma compagne, qui a lentement sombré dans la dépression post-partum. Ce passif pèse toujours sur notre désir d’en avoir un second. »

Némo – ingénieur – futur papa

Je ne vais pas prendre plus que la durée légale pour question financière. cela m’aurait pourtant apporté moins de stress, plus de sérénité pour accueillir le bébé.

Best Dad – père au foyer

 « Je n’ai pu prendre que le congé paternité légal français par méconnaissance des lois et la peur de perdre mon emploi. Alors que J’aurai pu être un réel soutien pour mon épouse. »

Stéph – technicien en électronique

« Nouveau job, donc aucun jour de congé en stock… Le congé paternité allongé m’aurait permis de créer plus de liens avec bébé et d’épauler la maman qui se retrouve seule au bout de 15 jours avec un bébé, une remise d’accouchement et un grand frère à gérer seule, en plus des tâches quotidiennes… »

Benjamin 9 mois puis toi – Graphiste

Ma compagne était sans emploi à ce moment là et moi j’étais dans un boulot où l’on me faisait miroité un CDI (qui n’est jamais venu) du coup je me voyais pas prendre plus mais à regret. J’aurai pu avoir Un lien avec ma fille (que j’ai eu grâce à confinement finalement mais c’est exceptionnel) voir ses toutes premières évolution. En fait vraiment la connaître.

Benoit – technicien support

« Malheureusement les congés payés ne sont pas illimités. Pour mon fils qui a maintenant deux ans et demi j’ai pris les 11 jours plus quelques jours sur mes congés payés pour pouvoir profiter de mon premier enfant. En ce qui concerne ma fille je suis en plein dedans elle est née avec 3 mois d’avance j’ai donc bénéficier du mois de congé mais avec une enfant en service réanimation c’est pas vraiment comme ça que l’on découvre sa fille. Elle est toujours hospitalisée et je doit retrouver bosser après demain… C’est dur… »

Dominique – chargé d’affaires

« Je suis dans une grande entreprise, on applique le code du travail. Je trouve ridicule que ces 11 jours soient calendaires, le week-end est obligatoirement décompté! J’ai joué avec les RTT mais ça ne va pas bien loin (2 jours!). Un longé congé paternité m’aurait permis d’avoir Plus de temps pour s’organiser, on a beau se préparer une personne en plus, totalement dépendante, ça change tout. De plus, ma femme a accouché par césarienne, ça demande plus de repos, moins de mobilité. Avec plus de temps je pouvais tout assumer dans le foyer plus longtemps. »

Olivier

« Mon petit troisième est né en 2006. Je n’ai pas pris ce congé paternité car c’était mal vu dans mon entreprise. Pour les aînés (1996 et 2001), je crois que je n’avais même pas pris les 3 jours. J’aurais pu plus soutenir ma femme… »

Chris – Ingénieur Développement

« À chaque naissance de mes enfants (2), j’ai commencé un nouveau job quelques semaines à avant. Du coup, pas de congés la première année et je n’ai pas trop osé prendre/demander du sans solde ou demander une faveur… du coup, j’ai pris mon congé paternité pendant la période de Noël histoire d’être là pour leur premier Noël !
Du coup, je n’ai pas aidé la maman, je n’ai pas beaucoup profité de leurs premières semaines…

Ludo – programmateur

 » Je n’ai pu prendre que le congé paternité légal français, Ça n’aurait pas été accepté à mon travail. Papa de jumeaux rentrés à la maison seulement quatre jours avant la fin de mon congé, un congé paternité m’aurait apporté une plus longue durée, nous aurions permis eu le temps de prendre nos marques à la maison, j’aurai pu soulager la maman qui avait encore mal de sa césarienne, elle aurait pu continuer l’allaitement avec mon aide. Seule ça a été très dur pour elle, et j’en ai souffert aussi. »

benjamin – conducteur de travaux

« Je n’ai pu prendre que le congé paternité légal français car mon patron m’imposait de reprendre. j’aurai pu apporter Deja plus de soutien envers ma conjointe qui etait fatigué et plus de calin envers mon fils. »


Thierry – Directeur d’hôtel

« Directeur Général d’une entreprise de 350 salariés, je n’imaginais pas pouvoir m’absentee plus longtemps. Un congé paternité plus long m’aurait permis de soutenir davantage ma femme qui a eu beaucoup de mal à se remettre d’un accouchement traumatisant avec de lourdes complications, alors que nous vivions à l’étranger sans famille proche pour nous épauler. Et bien sûr passer plus de temps avec mon fils dans ces premiers moments si précieux.

Papa – ouvrier BTP

« Je n’ai pas pensé à prendre un congé paternité alors que cela aurait apporté de l’aide à ma femme. »

Hubert – sans emploi

« J’avoue ne pas y avoir pensé car la naissance de ma fille était arrivée en même temps que la prise d’un nouveau poste dans une nouvelle entreprise. Si les RH m’avaient prévenu, j’aurai sans doute pris plus de temps… J’aurai eu Plus de temps avec ma compagne et notre bébé, /Nous aider à trouver nos nouvelles marques dans cette nouvelle organisation complexe et riche en émotions. / Aider ma compagne à mieux gérer cette transition de « femme » vers « mère ». »

Juju DB – Développeur

« Mon employeur ne me proposait pas d’avantage que le congé paternité. Tant que pour une maman une solution leur permet de prendre plus. On aurait pu prendre plus de temps ensemble pour s’occuper du petit. »

Grégoire – banquier

« Je n’ai pu prendre que le congé paternité légal français par manque d’argent. J’aurai aimé voir mes triplés grandir et
voir ma femme se reposer un peu plus. »

Alex – électro-technicien

« Je n’ai pas pris de congé paternité car ses patrons comptent sur moi. En le prenant, j’aurai pu aider ma femme pour qu’elle se repose un peu , profiter de chaque instant à 3 , pouvoir voir ma fille évoluer. »

Alexandre – cadre financier

« Je n’ai pas pris plus que le congé paternité pour L’aspect financier. Un congé paternité plus long m’aurait apporté Des moments précieux avec mon bébé, et soulager ma femme. »

François – consultant informatique

« Nous allions déménager 3 mois après la naissance de notre fille et nous avions besoin de mes congés pour effectuer le déménagement (Paris->Nantes). Pourtant, j’aurai aimé prendre plus de temps à la maison avec ma femme et ma fille. J’aurai gagné Forcément plus de lien avec ma fille, mais aussi moins de charge mentale pour ma femme et plus d’automatismes pour moi. »

Papa fait des bricoles – éducateur sportif

Je n’ai jamais pensé à demander si plus était possible. Un congé paternité plus long m’aurait apporté Une meilleure adaptation de cette nouvelle vie de famille (si belle soit elle) et surtout un meilleur soutien pour ma femme.

Elie – Expert Comptable

« Mon patron ne m’a pas accordé de prendre des jours de congés supplémentaires. Avec une augmentation congé paternité, j’aurais pu mieux faire connaissance avec mon bébé (car les premiers jours et le temps du congé paternité, on a tout juste le temps de mettre en place son nouveau quotidien), j’aurais pu soulager ma femme qui a été éprouvée physiquement par l’accouchement en restant auprès d’elle pour m’occuper du bébé et de tout le reste (repas, maison, linge…). C’est particulièrement important j’imagine, lorsqu’il s’agit d’un deuxième ou troisième enfants et qu’il faut s’occuper des aînés. La presence du papa est indispensable. Mon bébé aurait pu tisser une relation privilégiée avec moi, plus rapidement, si j’avais eu plus de temps a lui consacrer lors de ses premières semaines de vie (plus de peau à peau, de biberons donnés, d’instants à 2 pour trouver sa place après 9 mois d’une aventure souvent abstraite pour les papas. »

Mathias – Employé commercial au moment de la naissance…

« Je venais de commencer un nouveau taf je n’avais donc pas de vacances a prendre donc impossible de pouvoir combiner vacances et congé pat.
 Et comme c’était a l’approche de Noël j’ai voulu être cool avec mon nouvel employeur et ne pas le mettre dans l’embarras pour les fêtes…
 J’aurai mieux fait de penser à ma famille plutôt…

Un long congé paternité m’aurait aider à Apprendre à connaître ce petit bout d’humain qui venait de débarquer, aider ma compagne dans ces moments, la soutenir car un bébé évolue tous les jours et chaque jours est une découverte.
C’est horrible et frustrant de devoir partir au bout de quelques jours reprendre le quotidien comme si rien n’avait changé…
Il a changé nos vies a tout jamais et on ne peut comprendre ce changement en 2 semaines!
Notre vie est chamboulé on a besoin de le comprendre et de se retrouver et pour ça il faut du temps. Mais on ne nous le donne pas. »

Thomas – informaticien

« Je n’avais plus de jours de congés payés. J’aurais pu profiter davantage des premiers moments. J’ai l’impression d’avoir manqué des choses. »

Aurélien – ingénieur

« Une charge de travail importante.. Bcp de responsabilité et d engagement… Un congé paternité plus long aurait pu m’apporter pour moi : moins de stress, A ma femme : du soutient, de l’aide, du repos , A mon bébé : du temps pour me découvrir. »

Un papa qui aimerait s’occuper d’avantage de son enfant

« J’ai changé d’entreprise il y a moins d’un an, je n’ai donc que très peu de congés. Je dois aussi en utiliser une partie pour faire les travaux de notre future maison (on déménage pour accueillir le futur bébé).
Mon entreprise n’a pas mis en place de congé particulier, donc ce sera les congés légaux (naissance et paternité).
Ce serait avec plaisir que j’en prendrai d’avantage pour m’occuper de mon enfant. Je réfléchis à me mettre à 80%, mais cela risque de ne pas être accepté. Avec un long congé paternité, Je pourrai m’occuper de lui (ou elle), et ainsi soulager la maman qui doit déjà récupéré d’une naissance qui (j’imagine) doit être éprouvant.
J’aimerai également pouvoir m’occuper de mon bébé plutôt que de le mettre très rapidement dans une crèche ou avec une assistante maternelle, dès son troisième mois. »

Eric – Responsable gestion locative

« Je n’ai pu prendre que le congé paternité légal français car Nos finances et mon emploi du temps professionnel ne permettaient pas de faire plus. Un congé paternité plus long aurait apporté Du soutien pour ma compagne, moins de frustration chez moi. »

Guilhem – consultant

« Actuellement en mission chez un client, je n’ai pas pu prendre plus de temps. Cependant grâce au confinement et au télétravail, j’ai pu voir ma fille grandir et changer si rapidement. Le congé paternité m’aurait permis d’avoir Plus de temps pour faire connaissance avec ma fille, prendre le rôle de papa à bras le corps et prendre du temps avec ma fille. »

Arthur – Opticien – futur papa

Je vais changer de travail dans quelques semaines, je devrais être papa dans quelques mois, je n’aurai pas de vacances avant l’année prochaine. Je ne sais pas si mon employeur me permettra d’avoir des jours en plus du congé paternité. La grossesse avance, et j’en apprends de plus en plus sur la femme avant et après l’accouchement. J’ai récemment découvert ce qu’est le mois d’or, et chaque femme devrait y avoir le droit. Je pense que l’accouchement doit être traumatisant pour le corps de la femme et qu’il est important qu’elle se repose. Cela nous permettrait également de prendre soin et de notre femme, et de notre/nos bébé(s) ; de crée un lien plus fort avec bébé(s). Ça nous permettrait également d’avoir beaucoup plus de responsabilité et de légitimité.

JB – électricien

C’était juste après le confinement, il fallait reprendre le travail. J’aurai aimé Pouvoir se relayer avec ma compagne pour les premières semaines, profiter de ma famille et voir grandir mon fils

Stan – routier

 » Je n’ai pas pris de congé paternité car j’étais arrivé récemment dans mon entreprise. Je suis encore en CDD pour le moment, un CDI prévu par la suite. Je voulais mettre toutes mes chances de mon cotés pour être sur d’obtenir le CDI et assuré un bonne avenir pour mon fils. Le congé paternité m’aurait permis de créer un lien plus fort avec mon bébé et soulager la mère plus longtemps après son accouchement. »

Papapef – cadre contrôle de gestion

« Je n’ai pu prendre que le congé paternité légal français car changement de poste, difficulté à prendre un peu de temps.

Luc – boulanger

Mes patrons m’ont donné les onzes jours que je pouvais obtenir une fois les trois jours à la maternité. Mais je les ai posé parce que ma conjointe reprenait le travail et une semaine après on débutait le contrat avec la nounou. Du coup ma semaine de paternité, tant attendu, s’est transformé en semaine d’adaptation de notre fille chez la nounou. Mais comme j’ai eu mes onze jours, pas moyen d’en avoir plus. J’aurais pu apporter un soutien nettement plus important auprès de ma conjointe. On aurait pu partager plus de chose à trois avec notre fille. Et peut-être que je ne me remettrai pas autant en question sur mon rôle de père… J’aurais pu tisser un lien plus fort avec ma fille..

Valdes – Développeur R&D

« il y a une possibilité de prendre plus que le congé paternité légale tout en étant payé? on garde les congés payés pour du repos mérité après les premiers mois qui peuvent être difficiles. Ou tout simplement on en a plus de disponibles. La pression professionnelle empêche la prise de plus de temps si ce n’est pas un droit. on se sent mis à l’écart de la relation parent-enfant par la société. La différence du congé parental entre les deux parents fait croire que le père a une part de responsabilité moindre vis à vis de l’enfant. Si l’on veux une société égalitaire avec des enfants qui grandiront des façon équilibrée Il est nécessaire qu’une parentalité égalitaire puisse avoir lieu. Pour cela une présence égalitaire dès les premiers mois est nécessaire. Un être humain, quelque soit son sexe, peu créer un lien vis à vis de sa progéniture qui va développer son empathie et son bonheur et son sentiment de réussite. Une inégalité dans le congé parental mène à une inégalité vis à vis du développement d’un tel lien et des bénéfices qu’il peut apporter. »

Ben – Ouvrier polyvalent

« Je suis intérimaire donc si je prend plus je ne touche plus rien. Une augmentation coté paternité m’aurait apporter plus de sérénité pour la mère, une place plus importante pour le père et une meilleure répartition des tâches, plus de repos pour la mère et se sentir plus utile et proche de son bébé. »

Jo – Frigoriste

« Je n’ai pu prendre que le congé paternité légal français pour des raisons financières. Un congé paternité plus long m’aurait permis d’apporter un soutien de taille à ma femme et un apprentissage plus approfondie de mon premier enfant. »

Philippe – coach / consultant

 » Ça ne se faisait pas, je n’y ai pas pensé et je ne suis même pas sûr que l’idée m’aurait séduit si on me l’avait proposé . Cela aurait totalement changé ma place au sein de la famille, la place de mon épouse, les relations entre nous et avec nos enfants. Cela aurait également changé la vie professionnelle de mon épouse et sans doute notre vie sociale. L’impact est incalculable, c’est l’effet papillon 🦋 »

Thomas

 » Je n’avais pas possibilité de poser des congés payées car trop tard pour la saison. Dans mon travail il faut poser avant fin février et je n’ai pas la possibilité financière de prendre un congé parental. Cela m’aurait permis d’aider plus ma femme, de la soutenir dans les premiers temps tant sur le plan morale que physique et profiter plus de mon bébé. » »

Benjamin – cadre bancaire

Nouveau job. Difficile de pouvoir prendre plus sans créer une mauvaise impression à mon nouvel employeur. J’aurai voulu affirmer mon rôle de papa, soulager maman, meilleure égalité homme femme, meilleure bien-être bébé, meilleure relation de famille, plus de sérénité. Plus de tout en version positive !

Théo – boulanger

« Je travaille pour un petit artisant donc financièrement pas possible. Pourtant cela aurait apporter Moins de fatigue pour la mère et moi. Et plus de temps pour se connaitre avec mon fils. »

Simon – ingénieur

« J’ai changé d’emploi au moment de la naissance. Un congé paternité plus long m’aurait permis de Passer plus de temps auprès de ce bébé que je ne connaissais pas, et de ma conjointe épuisée par un accouchement très difficile. Ça a été un crevé cœur de les laisser à la maison. »

Bébert – dirigeant

« Pour mon fils aîné qui est né mi août mon congé pater devait être pris dans la quinzaine après la naisssnce et posé avec un justificatif. A l’époque l’entreprise fermait 1 mois en août. Né le 13 août / pas là pour remette le papier / retour après les 15 jours / pas de congés paternité 
Cela avait donné une belle prise de gueule avec le boss de l’époque. »

Jean – infirmier

« J’ai du poser mes jours de congé paternité 2 mois à l’avance … donc parier sur une date approximative de l’accouchement de ma femme .
Finalement, jai pu avoir les jours de paternité en prolongement de la naissance, mais pas plus. Et poser mes congés à cette période = ne pas pouvoir prendre de vacances avec ma femme et mes deux filles cet été. Une augmentation congé paternité m’aurait permis de continuer la construction de notre famille. Ne pas laisser seule ma femme avec nos deux filles ( nouvelle née et 3 ans) d’autant qu’en la période actuelle, nous n’avons pas de solutions de garde pour notre grande. Ma femme étant en congé maternité, ma fille n’est pas prioritaire pour la crèche.
Ma femme doit donc gérer seule mes deux filles pendant mes journées de 12h, avec la fatigue, les nuits, l’allaitement … »

Alex – consultant marketing

« Pour la première fois, je travaillais pour une startup parisienne en vogue. Premier salarié à être papa au milieu de jeunes salariés, j’ai ressenti comme une pression à ne pas prendre plus. D’autant que le CEO était un fou de travail et loin de tout ça. La deuxième fois (il y a quelques semaines), en tant qu’indépendant, je n’ai pas pu prendre plus au détriment de mes clients et donc de mes revenus actuels et futurs.
Un congé paternité prolongé, c’est Plus d’implication dans le quotidien, plus de repos pour ma compagne, une meilleure compréhension des besoins de mon fils, moins de décalage sur plusieurs sujets même bateau (comment l’habiller, l’emmener en promenade) et la création d’un lien encore plus fort. »

Olivier – informaticien

Tout simplement parce qu’il me restait pas suffisamment de jours de congé ordinaire (il m’en fallait un peu pour Noël), les congés congés ordinaires que j’avais pris avant ont été nécessaire pour aider ma conjointe durant sa grossesse. Il faut avouer que le congé paternité légal français même si heureusement qu’il existe pourrait être un peu plus long. La naissance d’un enfant demande par la suite de beaucoup d’énergie, de temps pour les deux parents nécessaire pour le bien être de la famille.

Jimmy – soudeur

« Je n’ai pu prendre que le congé paternité légal français à cause du côté financier. Je ne pouvais pas poser de CP à cette époque de l’année, et ne pouvait me permettre un congé sans solde. J’aurai aimé être plus présent, surtout pour ma femme qui a vécu un post partum plutôt difficile

Papa51 – contrôleur de gestion

« Cela aurait été mal vu dans mon entreprise et je sentais peser sur moi la charge financière de la famille. Avec une augmentation congé paternité, Je me serais senti père plus tôt. J’aurais appris a m’occuper d’un bébé. Je n’aurais pas abandonné ma femme en plein baby blues. Cela aurait certainement évité ou estompé le baby clash qui a suivi. Ma femme n’aurait pas eu a se sacrifier autant. »

Valentin – Responsable d’exploitation export

« Je ne pouvais prendre mon congé paternité. J’aurais aimé rester avec mon bébé et ma femme partager pleinement ce moment si particulier ensemble. »

Journaliste – futur papa

La législation française est pour le moins perfectible en la matière. 11 jours pour suppléer la maman, avec de surcroît une probable perte de salaire, c’est trop peu. Le papa est un parent lui aussi, il a un rôle fondamental à jouer, et d’autres pays sont plus généreux – et pragmatiques – sur la question. Une augmentation congé paternité apporterait plus de bien-être, pour mon enfant, pour ma femme et pour moi. Et moins de culpabilité aussi, même si celle-ci n’est pas du fait du père.

Aymeric – conducteur en travaux

« Je n’ai pas pu prendre de congé paternité à cause des finances et car que je commençais un nouveau travail… Cela aurait apporté plus de soulagement pour la maman, moins de frustration pour moi et un bébé plus apaisé par la présence de ces deux parents. »

Matthieu – cadre informatique

« Je venais d’arriver dans mon entreprise et je n’avais pas encore de congés. Un long congé paternité m’aurait apporté Plus de temps avec mon enfant pour prendre nos marques à la maison. J’aurais également pu assister ma femme qui devait tirer son lait. Le temps de tirer son lait, laver la tireuse à lait et nourrir le bébé, il était déjà temps de retirer son lait. C’était une boucle perpétuelle. »

Axel – gestionnaire de paies

« Je vais être papa pour la première fois dans quelque mois et je vais avoir que les 14 jours légal. Je ne pourrais pas profiter de mon enfant ni aider ma femme qui va devoir faire la plupart des choses seule car moi je devrais retourner au boulot ! Un enfant se fait à 2 donc ça serait normal d’avoir le même nombre de congé que nos femme pour pouvoir le temps de quelques semaines profiter à fond de nos enfants. J’espère que cela changera un jour.

François – enseignant

Je n’ai pas pu prendre plus que le congé paternité car manque de salaire, pas le droit refus employeur car non obligatoire pour lui de me l’accorder. Une augmentation congé paternité m’aurait permis de prendre mes marques plus facilement, éviter le sentiment d’abandon de ma nouvelle famille, aider ma femme qui était très fatiguée, l’aider à éviter une DPP, aider pour le soutien de l’allaitement, faire les tâches ménage les repas changer bébé pour que ma femme récupère correctement de l’accouchement qui est éprouvant. »

J-M – chargé de clientèle en assurances

« J’ai pris ce qui était prévu et j’ai pris des congés en plus, mais je n’étais pas contre le fait d’avoir plus de jours. Les temps, changent, les mentalités aussi, les hommes s’occupent plus de leurs enfants et aiment passer des moments privilégiés avec eux. J’aurai aimé rester plus avec mon fils, apprendre et m’occuper de lui et donner du repos à sa maman. »

Clem – technicien

Je venais de changer de travail du coup je n’avais pas le droit de prendre des congés. J’ai dû reprendre juste après mon congé paternité. Un congé paternité plus long m’aurait permis de soutenir ma compagne, l’épauler, et prendre le temps de créer du lien avec mon fils.

Stéphane – administrateur fonctionnel

« Je débutais un nouveau travail, je ne disposais pas de congés supplémentaires pour être plus présent. A titre d’exemple, suite à la crise du coronavirus, je suis en télétravail, donc davantage présent à la maison, cela m’a permis de voir grandir mon enfant, être davantage présent au moment des repas, être au petit soin pour lui, egalement en soutien à la maman, vivre vraiment mon rôle de père en fait durant les premières semaine de vie de mon enfant ! Voilà ce qu’apporterait un congés de paternité prolongé. »

Stéphane – futur papa

« Je suis un futur papa grâce à une GPA au Canada. Je prévois de m’absenter environ 2 mois en congé sans soldes pour la naissance du bébé sans être sûr que mon employeur me l’accorde… Je voudrais avoir du temps pour profiter pleinement de l’arrivée du bébé tout en ayant une sécurité financière. »

Spitro – peintre

« Il me restera que 5jours de congés qu’on se garde quand bébé serra un peut plus grand pour prendre l’air. J’aurai aimé pourvoir Aider ma femme, voir mon 1er bébé grandir un petit peu… »

Guillaume

« La perte de salaire est trop importante. J’aurai pu aider ma femme plus longtemps. »

Papapoule – conducteur d’engin TP

Je travaille dans l’entreprise de mon cousin… nous sommes que 2. Rien que le congé paternité fait long pour la boîte et puis financièrement on aurait pas pu assumer que je m’arrête ou autre… pourtant mes femmes en auraient eu besoin ! Cela nous aurait permis de prendre le temps de s’apprivoiser, de se rencontrer… et j’aurais pu soutenir davantage ma femme qui se retrouve seule rapidement…
On a l’impression que notre rôle de père n’est pas reconnu !

Judicael – consultant informatique

« J’ai pris 1 jour de plus pour compléter une semaine et ne pas reprendre un vendredi mais c’est tout. Ma fille est née mi-février du coup j’ai pu tester en quelques sorte le congé paternité prolongé grâce au confinement et je dois dire que c’était génial de voir ma fille grandir, évoluer chaque jour, pouvoir la soutenir, la rassurer à tout moment. Mais aussi aider, rassurer et chouchouter ma femme. 
J’ai pu assurer et décharger ma femme de beaucoup de tâches ménagères et autres ce qui n’aurait pas été possible avec le congé paternité légal. »

Ben – métreur – futur papa

 » Je change de travail environ 5 mois avant l’arrivée de mon enfant. Mon futur patron aura besoin de moi et je n’aurai pas acquis assez de congés. Je voudrais pourvoir aider ma femme surtout pour une première naissance. »

Vincent – médecin

« Je n’ai pu prendre que le congé paternité légal français à cause de la pression au boulot. Un congé paternité prolongé aurait pu vous m’apporter tellement de bonheur ! »

Stéphane – consultant gestion de projet

« Période chargée au travail, on ne m’a donc accordé que ce a quoi j’avais légalement le droit. Pour le reste on m’a tout refuse ! On pourrait aimer prendre le temps de profiter sur les premières semaines. Dans mon cas la maman a eu le temps de prendre ses marques avec le nouveau né quand moi je me levais tôt et me couchais tard pour participer à la journée … Loin d’être idéal… »

Monsieur de Chamallow – chef d’agence en négoce de matériaux

« Mon supérieur de l’époque voyait très mal que je prenne mon congé parental, lui ne l’ayant jamais pris pour ses enfants « entre ta vie professionnelle et ta vie privée il faut savoir faire des choix ». Lui voyait juste la perte de chiffre (j’étais commercial à l’époque). J’ai eu le droit à l’interdiction verbale puis après lui avoir expliqué que j’y avait le droit, que c’était la loi, j’ai eu la menace qui est tombé « vas y prend le et tu vas recevoir une lettre ». Résultat des courses, après avoir pris mon congé paternité, ils ont gentiment fais sauté ma garantie de salaire et nous nous sommes retrouvé sans être prévenu avec 800 euro pour vivre à 5… Voilà ma mauvais expérience du congé paternité. Ou comment finir par te sentir fautif d’avoir pris un congé dû car tu as mis ta famille dans la merde…

Le congé paternité aurait pu me permettre de mieux aider ma femme à se remettre de l’acouchement, de l’aider, la soulager à ce moment où elle a besoin de récupérer et mettre cette nouvelle relation en route avec le petit nouveau (allaitement, routine de sieste,…) 11 jours ne suffise pas. 1 mois serait l’idéal. »

Paparrive – technicien – futur papa

« Ce n’est pas légal ni prévu. Et j’ai besoin de travailler pour subvenir à ma petite famille qui s’agrandit. Un vrai congé paternité m’aurait apporté Un meilleur équilibre des tâches dans le foyer. Des bases plus saines pour notre bébé ainsi qu’une meilleure relation avec lui. »

Naki – informaticien

« L’impact financier était trop important. Le PreParE (Prestation Partagée d’Education de l’Enfant) semblait intéressant, mais la compensation financière était trop faible. Un vrai congé paternité m’aurait apporté pour moi, simplement de pouvoir profiter de ma fille, voir ses premiers progrès, j’ai raté énormément de « premières fois » durant cette période. Pour ma famille, pouvoir soutenir ma compagne, qu’elle se sente moins seule, moins isolée, qu’on puisse sortir en famille (elle n’avait pas le permis pendant la 1ère année de ma fille, c’était très difficile pour elle d’être bloquée seule à la maison).Pour mon bébé, difficile à dire…
En rentrant du travail, j’étais très heureux de retrouver mon bébé, tout en ayant un sentiment de culpabilité d’avoir laisser ma compagne seule, je voulais tout naturellement la décharger de sa journée en prenant en charge mon enfant, les tâches ménagères et en me levant à chaque fois la nuit.
Une grosse fatigue chronique s’est installée, ce qui me rendait passablement désagréable envers moi et mes proches. Je perdais facilement patience, et je pense que ma fille l’a ressenti plusieurs fois. Retourner au travail ne nous décharge pas de notre rôle de pere en rentrant à la maison. C’est un double job très difficile, surtout quand l’enfant ne fait pas ses nuits. J’aurai aimé avoir le temps de profiter de ma fille, et d’apprécier son développement avant de retourner travailler. »

Clément – ingénieur

« Impossible financièrement de prendre des jours sans solde ou un congé parental qui est bien trop peu indemnisé pour pouvoir être pris sereinement (crédits à rembourser). Et pourtant, j’aurai vraiment préféré pouvoir le prendre. Exemple: Aujourd’hui mon fils a 2ans et je suis incapable de lui acheter des vêtements car je ne connais pas sa taille ni les marques de magasin. Ma femme a commencé les achats elle même lors de son congé mat, et moi j’ai raté cette étape. Quand le bébé est arrivé, les moindres moments que j’avais avec lui (weekend), ma femme s’était organisé pour que ce soit des moments sans tache ménagères/courses etc. . Afin qu’elle profite de nous 3 aussi.
Bref à la naissance de notre fils la charge mentale est complètement retombée sur ma femme et j’en ai honte souvent. »

Anthony – papa

« Je n’y ai pas pensé, et je n’aurai pas pu, car mon patron ne m’en aurait pas laissé l’occasion, étant à un poste à responsabilité au moment de la venu de mon enfant. Pourtant, cela aurait apporté plus de temps pour profiter de la famille, du petit. De l’aide et du soutien envers la maman ! »

Mathieu – informaticien

« Nous voulions avec ma femme partager le congé parental mais comme il n’est que très peu rémunéré, nous ne pouvions pas vivre sans son salaire. Elle, qui a fait bien plus d’études que moi, est bien moins payée. Elle a donc pris trois mois et moi rien. Le congé paternité aurait permis de mettre en place un lien et des habitudes avec mon bébé. Aujourd’hui, comme c’est elle qui passe le plus de temps avec notre enfant, ma femme semble plus « qualifiée » et prends plus de tâches en charge. »

Un papa – consultant

« Pour mon deuxième enfant, en plein confinement et avec la crise économique à venir, mon entreprise avait besoin de moi pour limiter la perte d’activité. J’aurai aimé pouvoir travailler à temps partiel et aider ma femme pour la naissance de notre 2e enfant. »

Thomas – ingénieur

« L’aspect financier tout simplement, ayant le plus «gros» salaire, et ma compagne voulant faire un congé mat’ de un an pour ce premier enfant. Un congé paternité m’aurait apporter Énormément. Pour moi me construire en tant que père, pouvoir soutenir ma compagne qui devait faire énormément en mon absenceabsence, et pour ma fille lui a apporter 2 bras en plus, du temps en plus, de l’amour en plus, de la confiance en plus, et une maman moins épuisée. »

Cédric – Directeur commercial

« Ma femme a pu prendre un congé parental pour s’occuper de notre enfant ce qui a occasionné une baisse de revenu et une rupture dans sa carrière mais c’était le meilleur choix pour l’équilibre de notre enfant. J’ai accompagné mon épouse autant que j’ai pu sur mon temps libre… Dans l’idéal, bénéficier de 20 jours de plus aurait permis une meilleure répartition des taches et un meilleur équilibre dans notre couple… »

Greg – chef de rang

Je n’ai pas osé le demander. J aurai aimé Un peu plus de temps pour faire connaissance avec mon fils avant de reprendre le travail

Gaby – chef de chantier

« Je n’ai pu prendre que le congé paternité légal français à cause de la Perte de salaire engendré. Un long congé paternité m’aurait apporté Plus de temps en famille et aider la mère de mes enfants. »

GI – Cadre commercial

« Un changement d’employeur, même si prévu de longue date. La pression de la période d’essai, le jugement moral aussi, font que j’ai fait moins que le délai légal.

Les premiers mois furent très compliqués (1ere nuit complète à 15 mois). Ma présence à la maison aurait grandement aidé à gérer cette carence de sommeil, qui a in fine conduit mon épouse à l’épuisement (hospitalisation) quelques semaines après son retour au travail. »

David – cadre chef de projet

« Je n’avais pas suffisamment de congés pour prendre plus que les 11 jours légaux. Un congé paternité plus long m’aurait apporté plus de sérénité, de disponibilité pour le bébé, lui porter plus d’attention et pour aider la maman. »

Barth – Professeur des écoles

Dans l’Éducation Nationale, il n’est pas possible de prendre plus que les 11 jours légaux. J’ai tout de même demander à passer à un temps partiel (80%) de droit. J’aurai pu profiter de plus temps pour voir et aider ma fille à grandir, l’accompagner ; les aider elle et sa maman dans ses premières semaines de vie. »

Michel – entrepreneur

« J’avais besoin de travailler (entrepreneur au chômage). Un long congé paternité aurait apporté A ma compagne, un soutien plus fort pendant ce début de maternité (bien que j’ai fait toutes les nuits pendant un mois et demi 😉 )
Et à moi, une liberté d’esprit de me dire que c’est normal de prendre plus de temps. »

Damien – employé libre service

« Mon employeur ne voulait pas. Un long congé paternité aurait permis d’apporter Plus de soutiens à ma femme qui à eu une césarienne, plus de temps avec mon fils pendant ces 1ers jours de vie car au final je ne suis resté qu’une semaine à la maison le reste de mes jours je l’ai ai pris pour aider ma femme à la maternité car elle ne pouvais pas se levée pour s’occuper de notre fils. »

Mika – ingénieur

« Mon entreprise ne me permets pas de prendre plus que le cadre légal des 11 jours ce que je trouve injuste et inégal .Surtout que 11 jours pour aider sa femme pendant la naissance est ridicule . »

Alain – Chef de projet en reconversion

« Je n’ai pas osé… pour la naissance de chacun de mes enfants. 
Déjà le premier a été hospitalisé à 10 jours (bronchio), cette hospitalisation a coïncidé avec le début de mon congé de 11 jours, et mon patron m’a dit que ça faisait déjà beaucoup si je voulais cumuler avec des jours enfant malade… 
Je me suis rattrapé depuis (Rupture conventionnelle il y a un an),je profite de ma reconversion pour passer plus de temps avec mes gars ! Un long congé paternité aurait apporté Plus de calme, sérénité,écoute… moins de tension en couple (sentiment de devoir équilibrer la balance des tâches). »

Alex – Product Owner

« Pas de congés disponibles, pas possible financièrement et surtout pas vraiment « bien vu/compris » par l’entreprise. Une augmentation congé paternité m’aurait apporté Du temps pour se faire à ce nouveau rôle. Un peu d’énergie car rare sont les bébés qui font leurs nuits au bout de 11 jours si il y en a ? Soulager la maman car les journées sont longues quand on est seul avec un bébé des quelques jours, on est content quand on arrive a se laver et les femmes sont nombreuses à partir en dépression quand elles se retrouvent seules. Tout simplement voir mon bébé grandir car ils changent extrêmement vite. Etc, etc »

Siegfried – Property Manager

Dans la société le délais de prévenance légale m’obligeais à indiqué à mon employeur 1 mois avant quand je posais mon congé paternité.Et c’est bien connu nos épouses accouchent à l’heure et au jour que le gyneco nous a dit depuis le début….

Ma femme ayant eu des complications post accouchement et a dû être opérée 6h après l’accouchement pour ce que l’on appelle un trombus. C’est une hémorragie du périnee pour faire simple. Ne lui permettant pas de se lever et donc de s’occuper de son fils fraîchement né et plein de vie. Je pense que un congé plus long m’aurait permis de reprendre sereinnement le travail, d’éviter le manque de ma famille nouvelle et surtout à ma femme de se reposer et d’éviter d’avoir 8 mois de kiné, osteo, scanner, IRM sans résultat. Ça lui aurait permis à elle de profiter de moment avec son fils sans avoir y renoncer à cause de la douleur. Et à mon fils de créer plus de lien avec sa mère. »

J’ai pu m’organiser pour prendre plus que le congé paternité légal français pour être avec ma famille, et j’en suis heureux.

Corentin – consultant

Corentin Orsini et ses filles

« Je l’ai cumulé avec mes congés payés. Et ce congé paternité ne m’a apporté que du bon ! »

Jérémy

« J’ai eu la chance de pouvoir prendre deux semaines de vacances pour les deux dernières semaines du terme et ma fille est arrivée justement avec deux semaines d’avance. Il m’a permis de profiter des premiers jours de ma fille et de soutenir ma femme qui allaitait. J’ai pu m’occuper de ma fille le matin pour que ma femme se repose et récupère de la nuit coupée par les tétées. »

Antoine – Freelance

Je suis Freelance alors j’ai décidé de travailler moins donc gagner moins pendant cette période pour être auprès de ma compagne. Ce congé paternité prolongé m’a apporté : -De l’attachement, j’ai pris le temps d’être avec mon enfant. 
-J’ai appris en même temps que la maman donc il n’y a pas eu de décalage entre un sachant et un apprenant. 
-Ma femme s’est remise plus vite car nous nous sommes partagé les tâches. 
(Je n’ai pas eu peur d’être fatigué en me levant en même temps qu’elle toutes les nuits)
-La confiance s’est instaurée dans notre couple sur la gestion de notre enfant si l’un des deux parent est seul avec lui. 
-Nous avons ou échanger et nous sommes en phase sur l’éducation de notre enfant. »

François – Guillaume – organisateur d’événements

« Nous avons eu notre enfant au Québec et j’ai donc pu bénéficier de 5 semaines de congé paternité (et 15 semaines de parentales en plus ! ). Tout le monde devrait pouvoir bénéficier de ces premiers moments privilégiés. De plus, j’estime que cela installe l’égalité dans le couple dés les premiers jours, pour les bons comme pour les moins bons moments. C’est un merveilleux exemple pour mon fils. Cela donne du temps pour créer un lien fort avec mon fils, du temps pour épauler ma compagne après l’épreuve de l’accouchement, du temps pour moi, parce que quand on est deux à la maison, on peut se relayer. « 

Tristan – cadre marketing

J »’ai eu ma fille en Norvège ou j’ai eu 5 mois de congé paternité 100% rémunéré ! J’ai raconté cette expérience dans un livre « La barbe et le biberon »
Publie chez marabout. Grâce à ce long congé paternité, j’ai pu partager la charge mentale et obtenir une relation privilégiée avec enfants. »

Arnaud – technicien de maintenance

« J’étais en interim et en recherche d’emploi en même temps. J’ai contacté mon agence intérim, qui m’a annoncé que les 11 jours de congés paternité etait 11 jours cosecutifs week ends et jours fériés inclus… Donc au final 9 jours au maximum selon la manière de les poser. J’ai trouvé ça aberrant. J’ai pu m’organiser pour avoir Plus de temps pour soutenir ma compagne, l’aider, la soulager, la remplacer et la faire se reposer. Plus de temps pour s’adapter a la nouvelle vie. Et plus de temps pour connaitre et apprendre à comprendre son enfant. »

Guy – responsable juridique

« J’ai convenu avec mon employeur que je cumulerai mon congé paternité avec mes congés payés. Je ne pense n’avoir jamais été aussi heureux dans ma vie pendant sa période qui a été remplie de bonheur. Avec ma femme, nous avons eu le temps de faire connaissance avec notre trésor. Nous étions dans notre cocon tous les 3.
Je le souhaite à tous les futurs papas. »

Maxence – Directeur marketing

« j’ai fais du Télétravail avec bébé car mon métier (et l’employeur) le permet… Ce « faux » congé sous forme de télétravail avec bébé (hors confinement) est une chance. Cela avait été négocié avec l’employeur dès les 3 mois de grossesse pour appréhender sereinement la séparation avec bébé.
Mon télétravail parental vient de démarrer en juin et se passe bien car mon métier le permet et Cléo semble apprécier les réunions… Il faut savoir jongler avec la fonction « mute » de l’ordinateur mais dans l’ensemble, le travail n’est pas perturbé, juste certaines tâches qui s’effectuent en horaire décalé.
Déjà avec le télétravail opéré pendant le confinement, nous avions remarqué que Cléo était plus épanoui car il avait toujours au moins un parent « à dispo »
Cela nous permettra de tenir jusqu’à presque 7 mois avant de commencer la crèche mi-août. 
Nous souhaitions qu’il passe ses journées à terme dans une micro crèche, qui ont des places disponibles en janvier ou septembre généralement et cela nous aurait obligé à trouver une garde intermédiaire… Ce qui aurait pu être une source de perturbation car cela impliquerait deux changements de garde en quelques mois.
Qui plus est, une séparation au terme des quelques semaines de congé de la maman font que les petits semblent trop vite lâchés dans la nature avant d’avoir pu resserrer le lien avec les parents qui est pourtant si utile pour leur bien-être présent et futur…
Nous ne regrettons pas ce choix mais sommes conscients que cela reste une exception… Il faut le métier où l’employeur qui le permettent. Qui plus est, cela fait porter beaucoup sur les épaules car le volume de travail reste identique et l’on sait que s’occuper d’un bébé est un temps plein en soi..

Eljuciced – Accunt Manager

Pour prendre plus que le congé paternité légale nous avons pris la décision d’accoucher en Suède… 
malgré le fait que nous voulions vivre en France nous avons pris la décision de déménager pour que je puisse avoir 12 mois de congés paternité. J’ai pu être au même niveau que la maman j’ai construit une relation très fusionnel avec mes deux filles et j’ai pu soulager ma femme après 9mois de grossesse. »

Mika – chauffeur livreur

« j’ai cumulé 15jours de vacances pour mon 1er enfant mon employeur à été arrangeant car comme nous ne savions pas quand bébé arriverait nous avons pu faire démarrer le congé paternité juste à la naissance et mes vacances à la suite. pour mon 2ème enfant elle est arrivée plus tard que prévu j’ai pu bénéficier de 15jours de vacances avant la naissance puis les 14 jours à la naissance. pour mon 3ème bébé cette année même je n’ai pu bénéficier que des 14 jours ce fût extrêmement frustrant comme un goût de trop peu j’ai pas eu le sentiment de profiter pleinement de cette naissance et vie à 5 car malgré le confinement mon emploi était indispensable et à faire vivre ma famille et à approvisionner les grandes surface afin que chacun puisse faire ses courses le plus « naturellement » possible. Le congé paternité nous à permis d’appréhender la vie à 3 c’était notre premier enfant je me suis trouvé chanceux de pouvoir partager ces premiers instants à 3. ensuite 4 et finalement 5. »

Cédric – Papatriarcat

Nous avons mis de côté pour financer 2 mois de congé parental. Cela m’a apporté l’opportunité d’accueillir pleinement mon enfant. A ma compagne, de se sentir soutenue au quotidien jusqu’à la reprise de son activité. Et à mon enfant, de sentir la présence et l’amour de ses 2 parents pour lui donner un attachement secure dès le départ.

Alexandre – Educateur spécialisé

« J’ai pu prendre des congés annuels en plus du congé paternité. J’ai pu avoir Un lien avec l’enfant, un lien avec l’aîné et un soutien pour la maman. »

Pascal – consultant / Intervenant Ecoles Sup / blogueur / conférencier

J’ai quitté mon job salarié quelques mois avant la naissance de mes jumeaux pour devenir indépendant. Pour être libre de mon temps et être au maximum avec mes enfants / et pour avoir un job qui ait du sens.

Avoir du temps avec un enfant sur les 1ers mois est essentiel : chaque membre trouve sa place, le bébé a besoin d’être rassuré et son « réservoir affectif » doit se remplir. Un long congé paternité c’est une réponse évidente aux besoins de la famille, du couple et de l’enfant. C’est structurant pour toutes les prochaines années de la famille.

Julian – Ingénieur exploitation EDF – Futur papa

Je vais pouvoir bénéficier des différentes options proposées par mon entreprise (EDF) :
– 4 jours de congé naissance
– 11 jours calendaires de congé paternité
– 10 jours issus d’une conversion en temps d’une partie de la prime de naissance
– 2 mois de congé épargne temps
– 10 jours de congé annuel
Soit au total 16 semaines de congé pour la naissance de mon premier enfant.

Marc

J’ai pu prendre plus de congés grâce à la convention collective de mon entreprise. Au final, 1 mois complet en famille. Trop court à mon goût, j ai donc posé quelques semaines de congés en plus. Cependant, même si je suis conscient que cette convention collective peut paraître favorable, le choix de me mettre à 80% sur 1 an a été très mal perçu par ma direction et m’a stoppé dans ma carrière. C est un choix que j assume même si cette mentalité est difficile a accepter. Cette augmentation congé paternité a été une véritable prise de conscience de la création de notre famille. Un lien qui se noue avec notre bébé. Des moments essentiels dans notre vie d’homme, de père.

Fred – Aide soignant logisticien

« J’ai demandé un 50% à mon employeur. Ce congé paternité allongé m’a apporté un allaitement réussi et qui dure, en grande partie dû à un soutien familial sans faille. 
J’ai pu être un papa, une deuxième maman, un(e) ami(e), un père, une mère, une marraine d’allaitement… Et cela m’a permis de pouvoir m’entourer de personnes de confiance, qui sauront apporter une douce lumière positive, une aide précieuse et souvent indispensable. »

Julien – Illustrateur

Étant auto entrepreneur et travaillant à la maison, il est facile de pouvoir être là et aménager son temps. Pouvoir soulager ma femme déjà, prendre en main les nuits, pouvoir la laisser se remettre. Et voir mon enfant.

Emil – Vidéaste

« Je suis freelance. J’ai décidé de mettre mon activité de côté plusieurs mois pour me consacrer pleinement à l’arrivée de notre fils dans les meilleures conditions avec mon mari. C’était indispensable pour débuter cette nouvelle aventure à trois, prendre ses marques et surtout profiter de ces instants magiques et inoubliables. Le temps passe si vite. »

Manu – Infirmier

J’ai la chance d’avoir pu prendre un congé parental. Jusqu’au trois ans de ma fille. J’ai pu vivre le bonheur d’être au plus près de ma famille, de mes enfants et ce au quotidien; d’être au maximum la pour eux : une expérience tellement enrichissante.

Vincent – ingénieur

« J’ai démissionné de ma boite (car aucune autre solution envisagée n’a été acceptée par mon entreprise). J’ai donc pris 6 mois de congé (sans rémunération, ni indemnité) pour être présent pour l’arrivée de mes jumeaux. Cela a apporté tant de choses…Du bien-être et de la sérénité pour toute la famille. Du bonheur pour moi et la satisfaction de savoir faire. Pouvoir m’impliquer pleinement dans ma vie de famille. 
Montrer à mes enfants un modèle plus égalitaire.
Faire se questionner des couples dans mon entourage sur l’importance d’être là tous les deux au moment de l’arrivée d’un bébé.
S’aimer encore plus avec ma femme à la fin des 6 mois. »

Orel – Chargé de communication

« J’ai pris des congés payés et des RTT. Cela a apporté Un soutien de la maman, un apprentissage commun de la famille, prendre pleinement mon rôle de Papa. »

Franck – informaticien – blogueur

« Il y a plusieurs années les lois n’étaient pas celles de maintenant. J’ai pu avoir un congé parental à 80% (je ne travaillais pas le mercredi) pendant près de 3 ans (chevauchement sur 2 enfants). C’était extra de pouvoir être avec eux tout ce temps et de profiter de cette journée en famille. Cela m’a permis d’apporter de l’aide et de pouvoir être présent et pas seulement ma femme ou la famille »

Thom – Cadre secteur public

« Organisation avec mon employeur. Pour seulement 11 jours…ca n’a pas bouleversé l’organisation de mon agence….. Le congé paternité, c’est essentiel. Nous sommes se que l’on appelle des actifs : cadres, ouvriers, consultants, infirmiers, banquiers, employés de supermarchés, fonctionnaires, commerciaux… Mais nous sommes avant tout des mammifères et les premiers jours passés aux côtés de notre petit.e (aussi rares sont-ils) sont précieux pour apprendre à se connaître et tisser de premiers liens fondamentaux dans la relation entre un père et son enfant. Et je ne vous parle même pas de l’imperieuse nécessité d’être là pour aider sa conjointe et prendre soin d’elle après l’accouchement. »

Morgan – Co-fondateur de Beebs

« La naissance de mon fils a coincidé avec mon départ de mon entreprise d’alors, et le début de mon projet entrepreneurial. J’ai donc pu prendre quelques semaines de congé à la naissance de mon fils et avant de lancer mon projet.Au lancement de mon projet, je suis resté en travail à la maison les premiers mois. Au total, cela je suis resté 5 mois à la maison suite à la naissance de mon fils.

Il est pour moi évident que cela m’a permis de créer un lien affectif fort avec mon fils, d’apprendre à le connaître, et pour lui, d’apprendre à me connaître.Cela m’a également permis de le voir grandir et évoluer, et de vivre des moments auxquels je n’aurais pas assisté autrement.
Enfin, cela a permis de se partager les tâches et la charge avec la maman lors des premiers mois, qui sont particulièrement intenses : réveils le matin et la nuit, repas, changements de couche, rdv médicaux… Et parfois, aussi, de le faire à deux !
Tout cela m’a fait réaliser qu’il est non seulement important mais également bénéfique que le père soit en mesure de s’impliquer au même titre que la mère à la naissance d’un enfant. C’est pour cette raison que j’ai décidé de lancer Beebs, 1ère communauté ouverte à tous les jeunes parents : les mamans comme les papas !

Philippe – responsable informatique

J’ai pris mes congés annuels et nous avons pu avoir un fonctionnement à 3 , et un délai pour se reposer et s occuper de Bebe. »

Max – ingénieur informatique

« Je suis Canadien, et nous avons droit à un congé paternel de 5 semaines et un congé parental à séparer avec la maman ou l’autre parent de plusieurs semaines supplémentaires. Un congé paternité plus long c est pour ma conjointe, cela lui a permis de se remettre de l’accouchement et de traverser une période difficile de post-partum avec beaucoup de soutien de ma part / pour mon bébé, cela lui a permis de connecter avec son père de façon très profonde tout son premier mois de vie / pour moi, ça m’a permis de vraiment comprendre mon rôle de père et d’approcher ma conciliation travail-famille différemment par la suite. »

Jérôme – indépendant

« J’ai la chance d’être dans une petite société avec une bonne équipe. Lors que j’ai annoncé à mon chef que ma compagne était enceinte, je lui ai dit que je comptais prendre 5 semaines à la naissance de mon fils. Donc les 14 jours + 3 semaines de CP. Cela m’a permis de faire connaissance avec mon fils, de pouvoir passer du temps avec ma compagne et lui a la maternité puis a la maison. Nous avons pu debuter comme parent ensemble. »

Bennyouch – Consultant en sécurité informatique dans un Big4 – Futur papa

Je vais poser des jours de congés et RTT afin de compléter les 3 jours de naissance puis les 11 jours de congé paternité afin d’avoir au minimum 1 mois en espérant que ma direction soit d’accord. 
Egalement, je vais prendre un congé parental de 3 ou 4 mois dès janvier afin de prendre le « relais » avec ma compagne qui reprendra le travail. Ce congé paternité prolongé me permettra : 
– d’apporter un grand soutien à la future maman qui viendra de passer une épreuve physique et psychologique difficile.
– de tisser des liens forts avec mon futur bébé de part ma présence et mon implication dans chacune de ses étapes de son évolution.
– d’instaurer un équilibre et une répartition des tâches et de la charge mentale dans le futur au niveau de notre couple (50% des couples se séparent dans la première année de l’arrivée du bébé – ma présence contribuera ainsi à maintenir un équilibre au sein du couple)
– de contribuer au changement de la représentation de la femme dans le monde du travail et permettrait de diminuer les discriminations à l’embauche qu’elles peuvent rencontrer

Ahphonse – Conseiller principal d’éducation

Grâce à mes vacances cumulées j’ai pu profiter De ma nouvelle vie de famille pendant 3 mois. j’ai ainsi pu profiter d’un équilibre familial, un apprentissage de ce qu’est « devenir parent » au côté de ma femme et de mon fils. Un soulagement également, je me souviens mettre dis au bout des 11 jours « heureusement que je retourne pas au boulot je ne pourrais pas! »

Clément – chef de projet

« J’ai économisé le maximum de congés au cours des 9 mois de grossesse. J’ai donc choisi d’être moins disponible avec ma compagne pendant la grossesse pour pouvoir être présent plus longtemps après la naissance.

Ce congé prolongé m’a permis de m’occuper de mon fils, d’être un relais pour ma compagne. Cela m’a permis de prendre ma place dans la gestion de ce tsunami que représente l’arrivée d’un enfant. C’est beaucoup plus simple quand on est deux à ramer. »

Reno – conseiller bancaire

« Mon employeur ne souhaitait pas m’accorder de congés payés à la base, et cest même lui qui m’a fait réaliser que le père ne peut pas imposer de congé parental avant la fin du congé maternité. Apres divers échanges houleux il a fini par plier. Pour faire simple vous recopie ici des extraits d’un échange avec Marlene Schiappa a ce sujet: 
« Mme Schiappa,
Je souhaite vous interpeler, dans le cadre de votre lutte pour l’égalité homme-femme, sur le cas des pères qui souhaitent être présents auprès de leur nouveau-né à la naissance. Actuellement et si l’on se réfère aux différents textes du code du travail un père est dans l’impossibilité d’être présent entre le 14e jour de son enfant et la fin du congé maternité de la maman à moins que son employeur ne consente à lui accorder des congés payés. En effet même le congé parental d’éducation qui est non rémunéré ne semble pouvoir être imposé avant la fin du congé maternité ( du fait du flou et d’une écriture très centrée sur le congé maternité de cet article Article L1225-47 du code du travail)
Je trouve cela aberrant qu’en France en 2020 un père ne puisse être sur de pouvoir être présent auprès de son enfant et de la mère au moins les premières semaines de la naissance, pour assurer un soutien, la garde et simplement pour le plaisir de se sentir parent.
Cet article d’un autre âge répond à des problématiques de garde d’enfant mais ne s’intéresse que peu au désir conjoint des parents d’accueillir l’enfant dans de bonnes conditions. Remédier à cela serait aussi bénéfique à la mère afin de lutter contre la discrimination à l’embauche. En attendant, faute de lois favorables au père je me retrouve discriminer par mon employeur, pourtant une grande banque mutualiste nationale, du fait de ma détermination à leur imposer de ne pas être présent les 6 prochaines semaines en ces temps de reprise économique post covid. »

Rémi – ingénieur

J’ai pris 1 mois de congés payés et 3 mois de congés parental. J’ai eu Du temps inestimable partagé avec ma fille. Mais également du temps pour moi. Le bonheur de s’en occuper à tout moment de la journée mais aussi la réalisation de la difficulté de la tâche.

Un papa

J’étais en en période de transition de travail (chômage) et j’ai fais le choix d’attendre avant de reprendre un emploi pour profiter de mon fils et de ma famille. j’ai ainsi bénéficié de plus du bien-être, du soulagement, un sentiment de sécurité, et surtout un réel appui pour ma femme.

Clément – Artisanat informatique

« j’ai Tapé dans mes congés pour ma 1ère et j’ai Quitté mon job pour la 2ème. Un congé paternité plus long m’aurait permis de ne pas retomber sur une hypothèse par défaut de type « je délègue le lead de la parentalité à ma femme » sous pression du business quotidien, de mes plans de carrière… »

Yo du patis

« Ayant un enfant du mois d’été, j’ai pu cumuler mes congés estivales avec le congé de paternité, soit plus de 4 semaines. Cela nous a surtout permis de nous rencontrer et d’écrire notre nouvelle vie de famille. Pour moi, prendre conscience de mon rôle de père et d’être à l’écoute de mon enfant et de ma femme, la Mère de mon enfant. Pour mon bébé, avoir des parents présents pour répondre à ses besoins et d’avoir deux figures d’attachement. »

Guillaume – ingénieur informatique

« J’ai dû poser des congés ou RTTs pour pouvoir rester à la maison.
Je me suis également mis en 4/5e pour pouvoir passer plus de temps avec ma conjointe et mes filles. ça m’a permis d’être très proche de mon bébé et de profiter pleinement de ses premiers jours. ça m’a également permis de rassurer ma conjointe et de l’aider dans les moments difficiles. »

Enseignant

 » Je suis enseignant j’ai donc des congés pendant les vacances scolaires. De fait ma fille Alba est née le 11 février j’ai donc pris mes 3 jours de naissance puis les 11 jours de congés paternité. Cela est bien tombé car mes vacances étaient la semaine d’après. Du coup j’ai eu 20 jours consécutifs avant de rentrer en confinement 15 jours après la reprise du travail. J’ai donc eu l’occasion de vivre l’équivalent d’un congé maternité et ça, ça n’a pas de prix. Cela à été l’occasion de créer un lien beaucoup plus fort avec ma fille. Rien de comparable avec mon expérience précédente lors de la naissance de ma première fille. L’accompagnement dans les premières semaines de vie est prépondérante pour prendre pleinement son rôle de père et être une référence parentale au même titre que la maman. Comment est ce possible avec 11 jours ?? De plus, ma compagne a eu la possibilité de se remettre au mieux de son accouchement car j’ai été en permanence à ses côtes pour la soulager, la rassurer. Comment est ce possible de laisser une maman se débrouiller seule pendant la journée seulement 11 jours après un tel effort? L’une de nos grandes victoires c’est que nous avons mis en place ensemble l’allaitement et ça à été un moment de partage fantastique pour nous 3. Je me suis senti totalement acteur de l’accueil de ma fille. Sans les congés et le confinement je n’aurais jamais eu la même place dans notre cercle familial et je milite pour un congé plus long pour tous les papas »

Romain – livreur – poseur

« J’ai réussi à prendre des congés en plus de mon congé paternité légal. J’ai gardé mes vacances pour pouvoir avoir plus de jours. En tout j’ai pu rester un mois à la maison en tout, après la naissance de mon fils. J’ai pu soutenir ma femme qui allaite et faire vraiment connaissance avec mon fils. Comprendre ses besoins, apprendre à répondre aux pleurs, et partager avec ma femme nos premiers moments à trois. »

Julien – éducateur spécialisé

« J’ai posé des congés annuels et j’ai pu développer le lien père-bébé, soutenir la mère. J’ai pu soutenir ma femme qui allaite et faire vraiment connaissance avec mon fils. Comprendre ses besoins, apprendre à répondre aux pleurs, et partager avec ma femme nos premiers moments à trois »

Charles – Responsable VMI chez Sony Music

Dès l’écho du 3ème mois, j’ai demandé au DRH de mon entreprise d’organiser un mi-temps de 3 mois à compter de la fin du congé paternité légal et des congés payés posés. L’équipe RH était surprise, mais quelques semaines plus tard ils ont pleinement encouragé et compris ma démarche! En étant à la maison pour ses 4 premiers mois (à plus forte raison « grâce » au confinement) j’ai pu créer un vrai lien avec mon fils et gérer tout ce qui est hors allaitement : Tâches ménagères, cuisine, lessives (beaucoup de lessive!) … Je le sens aujourd’hui dans ma relation à lui et c’était très précieux de ne rien louper des incroyables évolutions qu’on peut observer sur ces quelques semaines.

Antoine – consultant

« Pour mon premier enfant, je n’ai pu prendre que le congé parental légal. Résultat : une immense frustration, le sentiment de laisser tout gérer par sa femme, de lui laisser toute la charge mentale mais surtout de passer complètement à côté des premiers mois, si importants pour le développement d’un enfant. Pour le second, je suis actuellement en congé parental de 4 mois, cela implique un sacrifice financier important mais le jeu en vaut la chandelle.

Ma femme a pu reprendre son travail sereinement, sans s’inquiéter de savoir si son enfant serait bien pris en charge. Quant à moi, c’est le bonheur. J’ai le sentiment de tisser une relation forte avec mon enfant et d’être présent pour tous les moments cruciaux de ses premiers mois de vie. »

Pascal – éducateur spécialisé

« J’ai demandé et obtenu un congé sans solde de 15 jours + posé 2 jours de congés payés. Le temps de la mise en place de l’allaitement, l’accueil du bébé, étant difficile pour la mère et l’enfant, voire épuisant et anxiogène, la présence de l’autre parent m’a semblé plus que nécessaire pour les soutenir . En outre, personnellement, la séparation au bout des 14 jours règlementaires m’aurait été violente. Du coup, les premiers attachements avec mon bébé ont été plus sereins. »

Thibault – responsable Marketing

« J’ai posé 4 semaines de congés payés (je n’avais pas pris de vacances d’été en prévision). Je ne pensais prendre que 2 voire 3 semaines au début, et au final 4 semaines se sont avérées nécessaires. Il m’a permis d’être présent pour la difficile mise en place de l’allaitement, et de pouvoir me consacrer suffisamment à ma famille pour avoir la force de retourner travailler. Si j’étais retourné au travail avant les 4 semaines de mon fils, j’aurais eu l’impression de les abandonner. »

Charly – CPE

« Je suis fonctionnaire, Éducation Nationale. J’ai pu faire coïncider les journées du congé paternité aux vacances scolaires, pour mes deux premiers enfants. Pour le troisième, j’ai pris un congé de 6 mois pour rester avec ma femme. C’est tout simplement essentiel dans les débuts, la maman est fatiguée, le bébé n’est pas forcément facile à gérer (en tout cas, on trouve toujours ça difficile quand c’est le premier et qu’on a encore aucun réflexe !). Nous avons réussi à consolider une relation commune avec l’enfant mais aussi entre nous ! »

Cédric – ingénieur d’étude

« Je n’ai pas eu droit au congé paternité mais au congé adoption, à partager avec mon épouse à l’arrivée de notre fils de 6 ans. N’oublions pas les papas adoptifs, qui ont besoin de temps avec leur enfant, même grand pour faire famille. Il nous a permis de faire famille, de nous découvrir, de créer un lien indispensable. »

Théo – interne

« J’ai eu mon enfant pendant mon ECN ce qui m’a permis après le concours d’avoir 4mois et demi de pause donc 4mois et demi avec mon nouveau né. Cela a permis de mettre en place un nouveau mode de vie dans le calme et le respect des besoins de chacun. »

Max – commercial

papa et bébé

« J’ai cumulé mon congé paternité avec des jours de vacances et j’ai eu au total environ 1 mois de temps auprès de ma famille. J’ai eu le temps de prendre ses marques au retour à la maison, d’être présent à 100% à la maternité, d’aider la maman et de profiter de mon fils »

Gautier – ingénieur informatique

« J’ai passé 1 an sans prendre de congés ou presque, ce qui fut éreintant de ne pas pouvoir faire de « break ». Nous avons pu accueillir notre fille sereinement, apprendre à se découvrir en tant que Parents. »

Christian – blogueur

« Je ne jamais pris le congé paternité. Au lieu de cela j’ai décidé de m’arrêter de travailler et pendant UN an m’occuper de mon fils et suivre une formation à distance. Beaucoup d’efforts,me lever tous les jours très tôt pour réviser, de 4hr du matin jusqu’à 8hr. Ensuite garder mon bébé jusqu’à que maman rentre du travail. Comme quoi tout est possible mais justement la durée du prolongement de congé pat est plus que nécessaire en France. C’était Beaucoup de satisfaction et joie. Voir mon enfant grandir et évoluer à été, pour moi, une chance unique. Profiter de la vie en famille n’a pas de prix..

Mathieu – chef de projet

« Pour l’arrivée de mon 2eme enfant j’ai convenu avec mon employeur qu’au terme des 3 jours donnés par l’entreprise + les 11 jours de congés paternité s’ajouterai des congés payés + RTT. Au final, j’ai pu rester 5 semaines auprès de ma famille. J avoue que pour mon premier enfant je ne m’était pas posé de question, j’ai pris le congé légal et pas plus. Mais pour l’arrivée du 2eme mon point de vue avait changer. J’ai eu ainsi beaucoup de sérénité, le temps de nous adapter à ce nouveau bébé, un soutien essentiel pour ma femme qui devait se remettre de sa grossesse et de son accouchement. J’ai pu m’investir au même niveau que ma femme. Avec du recul je me dis que ça devrait être au grand minimum la norme. »

Jauffrey – Chef d’entreprise

J’avais une hiérarchie hyper conciliante qui avait compris l’enjeu de la demande. J’ai pu avoir du temps pour nous tous , moins de stress .

Mattéo – père au foyer

 » J’ai du faire un choix entre ma famille et le travail, je n’est donc pas renouvelé mon contrat. Un congé paternité plus long m’a apporté plus de soutien psychologique, physique, du calme, de la bienveillance, de l’écoute, de l’empathie, de la stabilité. Une épaule sur laquelle ma femme a pu se reposer après un accouchement très difficile avec un bébé BABI, RGO, PLAGIO ect, l’amour et un allaitement non écourté . »

Marco

« J’ai eu la chance de pouvoir me consacrer à ma fille à 100%. Je reprendrai le travail au mois de septembre, après presque 11 mois de « congé paternel ». Je ne voulais rien rater de l’évolution de ma fille. Je ne voulais pas déléguer son éducation des premiers mois à une nounou ou à une crèche. J’ai saisi la chance de pouvoir m’arrêter pour créer un lien avec mon enfant. Pour ma famille, pour mon enfant et pour moi, ça a créé un bel équilibre et à renforcé nos liens. »

Jérémie el papou – Ingénieur Conception Mécanique

« J’ai posé un mélange de congés payés, rtt, congé naissance + congé paternité pour avoir 5 semaines complètes après l’accouchement.
Cela m’a permis d’apporter du soutien pour la maman fatiguée après l’accouchement (j’ai dormi à la Maternité les 5 jours post accouchement), du temps passé avec ma fille, collé à moi pour maintenir un sentiment de sécurité pendant que maman dormait. Cela m’a permis également de créer le lien d’attachement avec bébé. Pas de stress du boulot dans cette étape de vie bouleversante à tout point de vue.
Ce temps à 3 nous a permis de prendre confiance et que la maman se sente plus sereine pour être seule avec bébé pour la suite de son congé maternité. »

Julien – Assistant chargé d’affaires

« J’ai posé RTT et congés. La maman connaît son enfant depuis neuf mois avant le papa , j’avais besoin de temps pour m’acclimater à mon nouveau rôle, et cela pour chacune de mes filles. J’ai ainsi pu seconder ma femme et trouver ma place. »

Mr Patate – Père au foyer

« J’ai pris congé paternité et congé parental à la naissance de mon troisième enfant, et j’ai naturellement repris un deuxième congé parental pour mon quatrième enfant. C’était la meilleure solution pour nous : l’équilibre parfait pour notre famille, entre maman qui a son entreprise et papa qui gère la maison et les enfants. »

Thomas – Assistant

Mon entreprise ma donné 5jours de plus et j’ai pris une semaine de congés soit près d’un mois avec ma femme et ma fille ce qui est très juste. J’ai eu la chance d’enchaîner avec un mois de télétravail (économisant ainsi 2h de transport par jour) quelle joie! Et tellement bon pour la fatigue, le moral et mon travail ! Une augmentation congé paternité m’aurait apporté une meilleure compréhension de la charge de travail qu’est un bébé, une meilleure compréhension de la charge mentale qui va avec, une meilleure communication de couple car on comprend de la même façon la situation, plus de disponibilité pour l’enfant qui n’est plus une charge pour la maman mais bien un plaisir, parfois une responsabilité pour lequel/laquelle on peut se relayer équitablement, une meilleure connexion émotionnelle avec ma fille car la grossesse privilégie les femmes sur ce point selon mon expérience/ressentie.

Vincent

« Persuadé de l’importance d’un congé paternité égal au congé maternité, j’ai pu prendre 3 mois à la naissance de ma fille. Ca a tout changé en matière d’égalité dans notre couple et de partage des tâches. Ca m’a permis de développer un lien fort avec mon bébé et ma femme m’a dit avoir beaucoup aimé vivre ce moment à 3, alors que ça aurait pu être très dur si elle avait été isolée. Ca l’a également aidée à se reposer et à récupérer après l’accouchement. Je souhaite à chaque père de pouvoir vivre un vrai congé paternité et à chaque mère d’avoir son compagnon ou sa compagne à ses côtés durant la totalité du congé maternité. »

Un papa

L’année précédent la naissance de mon enfant, je me suis organisé afin de conserver le maximum de congés possible pour être disponible pour ma famille le moment venu. Ma compagne étant allitée pour une durée de 2 semaines devait se reposer au maximum, cela m’a permis d’être présent pour eux, de m’occuper d’eux et de vivre pleinement se bouleversement qu’est l’arrivée d’un enfant dans sa vie.

Vincent – gardien de la paix – futur papa

« En ne prenant que le strict minimum de congés cette année et en économiser pour la naissance. Un congé paternité plus long aurait allégé la charge de ma compagne déjà bien fatiguée. On ne peut quasiment rien faire en tant que futur papa pendant la grossesse, autant faire une maximum pour lui permettre de récupérer »

Fabien- ingénieur informatique

Je suis Français mais je vis au Canada et je souhaite témoigner du temps que j’ai pu passer avec mon fils. J’ai conscience de la chance que j’ai eue, mais j’ai du mal à concevoir que si je rentrais en France, je n’aurais que 11 jours. C’est un peu scandaleux ! Les premiers mois sont importants dans la mise en place d’une famille. Avoir un congé paternité de 5 semaines permet de participer aux tâches quotidiennes liées au bébé, de prendre sa place et de réaliser à quel point ce quotidien est demandant pour la maman. Ensuite au Canada le congé parental peut être réparti entre les deux parents. Il me paraitrait normal que cela puisse être le cas en France. Pourquoi forcément la mère ? Un papa plus présent fait progresser toute la famille, réduit les inégalités homme/femme dans la parentalité. C’est un sujet trop important pour qu’on le laisse de côté !

Hadrien

« J’ai pris un congé parental de 6 mois plus 2 mois de congé payé pour m’occuper de mes jumeaux à la fin du congé maternité. Ça a été un sacrifice financier mais je ne regrette pas car j’ai passé de très bon moment avec mes enfants. »

Jordane – futur papa – ingénieur mécanique

« Je vais pouvoir m’organiser pour prendre plus que le congé paternité légal français pour être avec ma famille, et j’en suis heureux. Je vais utiliser mes congés payés que j’ai gardé précieusement pour l’occasion. Je vais pouvoir m’adapter à mon nouveau rôle de père plus facilement en passant du temps avec le bébé. Et également soulager ma compagne pendant le mois suivant l’accouchement.»

Djo – compositeur

Pour pouvoir prendre plus que le congé paternité légal français, j’ai la chance d’être associé et co-fondateur de ma société. Mes associés et moi avons convenu que nous prendrions 1 mois de congés paternité après une naissance. Cela change tout. Le nourrisson est si petit qu’il a besoin dans ces moments de ses deux parents. 11 jours c’est bien trop court sachant que le retour a la maison se fait en moyenne 2-3 jours après la naissance. Cela ne laisse pas beaucoup de temps au père pour être avec son enfant. Et puis la Maman est épuisée, les 9 mois de gestation c’est elle qui les a subis. Il faut pouvoir assurer, être présent à tout moment pour les soutenir. Ce n’est selon moi pas aux beaux parents d’intervenir car le papa retourne au travail. 1 mois c’est même trop court et trop rapide. Il faut du temps. Oublier un peu la productivité, le profit, la vitesse de la vie de tous les jours. Faire une bulle à trois ou à plus si l’on a déjà des enfants et vivre cette arrivée le mieux possible !

Papa de Mia

« J’ai calé mon congé paternité en évitant le week-end vu que le congé prend en compte le samedi et le dimanche et j’ai rajouté des jours de congés pour arrive à 3 semaines consécutives. J’ai pu profiter de ma fille, organiser la maison, que ce soit pour l’administratif ou pour gérer le quotidien avec bébé et maman. Il y a tellement de chose à faire quand on rentre de la maternité, c’était pas de trop. »

Papa Gaga

« J’ai posé 1 semaines de congé en plus des 11 jours et j’ai pu être auprès de ma famille. »

Arsène – CTP

En tant que free-lance à l’époque j’ai pris du temps pour avoir moins de missions et que des projets en télé travail pendant les 3 mois qui ont suivi la naissance. Un congé paternité plus long permet la Création d’un lien plus fort avec mon bébé, de Soutenir la maman pendant le congé maternité qui a permis à l’un comme l’autre de vraiment en profiter, permet de se rendre compte de la difficulté réellement que le congé maternité n’est en aucun cas une phase reposante pour récupérer d’un accouchement. C’est bien plus dur que d’aller travailler et la présence du Père est essentielle.

Thomas – Personnel naviguant

« J’ai posé des congés annuels autour de la date prévue de l’accouchement. Notre enfant est arrivé 3 semaines en avance, j’ai donc pris le congé parental légal juste avant mes congés annuels. Tout s’est bien enchaîné. On a pu alterner les réveils en pleine nuit, partager les tâches, et quand la maman allaitait et était fatiguée, je pouvais prendre en charge tout le reste dans la maison : Repas ménage courses. Elle s’occupait du bébé, je m’occupait d’elle. »

Florent – enseignant musicien

« En fait, je n’ai pas fait grand chose, j’ai juste eu une chance incroyable de voir naître mon petit garçon le jour de mes vacances d’été qui durent 2 mois. Par un improbable alignement des planètes, la date de ma rentrée coïncidait avec celle du retour de ma femme au travail. J’ai donc posé mes 11 jours à ce moment-là et…voilà comment je me suis retrouvé, sans rien avoir à demander, à pouvoir passer les 3 premiers mois entiers avec ma femme et mon enfant. J’ai eu droit à un vrai congé de Scandinave en restant en France! Déjà fervent défenseur, sur le principe, d’un congé paternité VRAIMENT allongé, cette expérience m’a évidemment conforté dans cette idée. Je crois que c’est là le cœur du vrai changement que beaucoup appellent de leurs vœux sur tout un tas de questions liées à l’influence du système patriarcal sur notre société. Je crois aujourd’hui savoir, autant que ma femme, ce qu’est la charge mentale liée à la petite enfance. Je ne parle pas juste de changer une couche ou de donner un biberon. Je crois aussi que si « instinct » il y a, il est avant tout et probablement uniquement PARENTAL. Il faut absolument qu’un congé parental digne de ce nom soit accordé, en France, avec les mesures économiques nécessaires afin que l’excuse du « je gagne plus que ma conjointe » ne soit plus un critère recevable. Tant que l’inégalité de traitement salarial entre hommes et femmes persistera dans le monde des adultes, il sera bien difficile de changer les mentalités et du coup les stéréotypes si désespérants dont nous enveloppons le monde des enfants. »

Nicolas – comédien

« Je suis indépendant et j’ai pu organiser mes contrats pour prendre 3 mois de congé paternité. J’ai pu profiter pleinement des premiers mois de ma fille. Et nous avons pu la laisser a une nounou à ses 6 mois. Et non pas à deux mois et demi comme d’ordinaire…

Grégoire – Ingénieur

« J’ai pris 3 semaines de congés payés que j’avais économiser pour ça. J’ai ainsi pu être présent pour ma famille, aider ma femme dans son nouveau rôle de mère et dans la récupération de l’accouchement, faire la connaissance avec mon enfant, trouver ma place dans cette nouvelle vie.

Guillaume – cadre dans la (french)tech

C’était mon premier enfant, et j’ai décidé de cumuler 2 semaines de congés à mon congé paternité, car je ne voulais pas rater le coche en passant à côté des premières semaines à trois. Ces 4 semaines sont passées à toute allure, et chaque jour passé apportait son lot d’apprentissage sur mon nouveau rôle de papa. J’ai eu l’impression d’être dans l’instant présent, sans le stress de compter les jours avant la reprise. C’était également rassurant pour ma copine de me savoir  complètement consacré à l’arrivée de mon fils…Et j’avais la chance de travailler dans une boîte plutôt « daddy-friendly », c’est à dire qui respecte la loi, et avec une culture bienveillante à l’égard des apprentis-parents.
Au final l’expérience fut super positive, même si j’ai regretté que mon entreprise de l’époque ne prenne aucun engagement pour aller (un peu) plus loin sur le congé paternité, n’offrant pas plus de jours que le minimum légal.

Pierre – thérapeute

« J’ai gardé mes congés et après la naissance j’ai négocié avec mon employeur de les prendre a « mis temps ». Cela m’a permis de reste avec ma famille tous les matins pendant deux mois. Cela m’a permis de mettre en pratique du processus commencé durant la grossesse. Qu’elle père je veux être ? Quelle couple parentale nous voulons construire ?
Et concrètement une implication dans la vie de mon enfant et la création du lien « d’attachement ».
Plus clairement, j’ai pris confiance dans ma capacité à m’occuper de mon enfant dans la relation affective, la communication et le soin.
Pour le couple c’est un élément important. Le bouleversement du à l’arrivée du premier enfant nous avons pu le traverser ensemble, nous soutenir mutuellement.
Nous avons construit le couple parental et dans le même temps nous avons fait évoluer notre couple conjugal.

Papa Chaton – ingénieur

« J’ai du ajouter des jours de congés payés. Avec un congé paternité plus long, cela aurait été u temps pour m’occuper de ma femme, qui a eu besoin de temps après un accouchement un peu long.
Du temps pour apprendre à connaître mon fils, pour le câliner et trouver mes marques avec lui.
Finalement, du temps pour fonder ma famille. »

Geoffrey – CPE

J’avais fini un cdd. J ai profité du chômage pour rester un an avec mon fils parce qu’il était important pour moi d’être avec ma famille. cela m’aurait apporté le plaisir d’être avec mes enfants, aider ma femme qui été fatiguée par l’accouchement et l’allaitement, et le besoin de mes enfants d’avoir leur père a plein temps! »

Fernand – Machiniste receveur à la ratp (Chauffeur de bus)

« J’ai posé des congés supplémentaires. Une augmentation congé paternité aurait permis Une plus juste répartition des tâches avec ma femme, les premières semaines fatigantes avec un nourrisson. La possibilité de créer de vrais liens avec mes enfants, de prendre ma place de père à 100%. »

Chroniques de papa – fonctionnaire

« Dès que j’ai su que j’allais être Papa, j’ai voulu pouvoir être présent avec ma femme et notre enfant le plus longtemps possible après l’accouchement. Dans mon travail, j’ai le droit de cumuler 31 jours d’absence consécutifs (week-ends inclus). L’accouchement est prévu pour fin août, donc dès janvier j’ai prévenu mes collègues et mon chef pour que l’on s’organise autour de cette période et que mon absence ne pose pas de problèmes. Et depuis que j’ai appris la grossesse, je ne pose pas de congés pour être sûr d’en avoir en stock.Je vais donc cumuler 3j (autour de l’accouchement) + 11j (congé paternité) + 15j (congés perso). À part cette période, je ne pourrais peut-être poser aucun autre congé de toute l’année mais ça en vaut la peine. 

Le ocngé paternité prolongé permettra de soulager énormément ma femme et lui permettre de se reposer et de récupérer de cette expérience extraordinaire mais fatiguante qu’est l’accouchement. Et cela lui permettra de vivre le mois d’or (aussi appelé le 4ème trimestre) sereinement. Car dans notre société on a effacé le fait que la femme a besoin d’un certain temps pour se remettre de cette expérience. Son corps ne retrouve pas son « état d’origine » dès que le bébé est sorti. Et tout le soutien qu’elle peut avoir après l’arrivée du bébé est bénéfique pour elle. De mon côté, ça me permettra de créer un lien privilégié plus rapidement avec mon enfant. De plus, être 100% présent pour ses tous premiers jours de vie est selon moi essentiel. Que ce petit être puisse compter sur ses 2 parents me paraît être une évidence. »

Un futur papa – chef de projet SI

 » Je vais aller au delà du congé paternité en piochant dans mes congés payés et mes rtt pour profiter de mon enfant et aider ma femme. Je vais pouvoir apporter du soutien pour ma femme qui aura déjà porté notre enfant pendant neuf mois. Et être présent pour notre enfant. »

François – éducateur spécialisé

J’ai posé des congés payés qui ont suivis la naissance de notre enfant ensuite j’ai retravaillé 2 semaines puis 4 semaines de congés car la structure fermait ! Quelle chane nous avons eu. J’ai pu accompagner ma femme dans l’allaitement les nuits etc elle n’etait pas seule a gerer j’etais un veritable relais pour elle, un pilier sur lequel elle pouvait compter pour qu’elle puisse se reposer et moi j’etais en forme et complètement apte puisque je n’etais pas fatigué par mon travail ! Ce fut un travail d’equipe les 2 premiers mois de notre enfant

P.C. – Finances

« J’ai conservé des droits à congés que j’ai placé juste à la fin de la période de 3 + 11 jours. cela m’a apporté Un meilleur équilibre et plus de sérénité pour mes enfants, ma femme et moi. Avant mon fils, j’ai eu une fille. A cette époque j’étais auditeur en cabinet d’audit : une autre définition de la parentalité ! Je n’ai pas pu profiter de sa venue et j’ai encore aujourd’hui des remords et je culpabilise de n’avoir pas suffisamment « été là »… J’ai fait le « minimum syndical » en terme de congés et je travaillais le soir et pendant les siestes. J’étais stressé et cela devait être ressenti par ma fille et ma femme. Avec mon fils, j’ai pu déconnecter réellement et profiter. J’étais détendu et beaucoup plus « présent ». »

Xavier – ingénieur

« J’ai posé 15 jours de congés sans solde à la suite du congé paternité, soit environ 1 mois au total. Ça m’a permis de vraiment faire connaissance avec ma fille et de nouer un lien fort avec elle. Ça m’a permis également d’apprendre à m’occuper d’elle en même temps que mon amie, et donc d’une part de ne pas dépendre d’elle pour cela, et d’autre part de ne pas lui faire porter seule ce poids de découvrir comment s’occuper d’un bébé. Enfin ça nous a permis de nous occuper de notre fille à deux lors de ces premières semaines exigeantes, en particulier pour mon amie épuisée par l’accouchement. »

Antoine – Entrepreneur

« J’ai 2 enfants. Pour ma fille j’ai mis en place une super stratégie. Tia est née pendant les vacances de noël. J’ai ajouté quelques reports de RTT ensuite quelques congés payés et terminé avec mon congé paternité : total 1 mois :).

Pour mon 2e enfant, mon fils, ma situation professionnelle venait de changer et je me lançais dans l’aventure entrepreneuriale en créant une marque de vêtements pour enfants. J’ai donc pu profiter un maximum de ses premières semaines/mois en travaillant à la maison.Devoir mettre en place une stratégie ou devenir entrepreneur… C’est encore compliqué pour les papas de pouvoir être présents dans les premiers instants de vie de nos enfants !!

Antoine – podologue

« J’ai eu la chance que la naissance de ma fille tombe peu de temps avant mes vacances annuelles. Cela m a permis de soutenir ma femme après ce moment si particulier qu est une naissance. Ca m a aussi permis de profiter de ma fille: devenir père était pour moi une très grosse étape dans ma vie. »

Gael – Psychomotricien

« Je travaille en cabinet libéral et j’ai diminué mes jours de présence au cabinet pour être plus présent à la maison au près de mon enfant. Ce qui a permis à ma femme de pouvoir reprendre le travail plus tôt (ce qu’elle souhaitait) et juste d’avoir un peu plus de temps pour elle. Je compte faire la même chose pour le second qui devrait arriver d’ici peu. Ca m’a permis de changer mon rapport à mon porte monnaie : beaucoup moins d’argent.Mais tellement plus de chose dans tous les autres domaine, à savoir par exemple : une relation avec mon enfant riche d’expérience et de proximité, un soulagement pour ma femme, une meilleure connaissance de moi même (de qui je veux être comme homme et comme père).

M&Ylove- médecin généraliste

« Étant libéral, j’ai cessé mon activité et donc pas de revenu sur cette période. Chamboulement pour toute la famille, Maman fatiguée donc besoin de ne pas être seule, cela m’a permis de passer du temps, épauler mon épouse, je considère que c’est autant au Papa qu’à la Maman de prendre soin du bébé. Nous avions notre organisation et prenions le relais de l’autre d’autant plus que l’allaitement est prenant et fatigant ! On ne dit pas assez que le post partum est une période difficile ! »

Olivier

J’ai posé des congés et RTT pour passer le premier mois avec ma femme et ma fille. Aujourd’hui ma fille a un an et demi, il y a 6 mois, frustré de la voir grandir si vite et d’être trop peu present a cause du travail j’ai décidé de prendre un congé parental (je suis en plein dedans actuellement). ma femme a quitté son travail au cours de sa grossesse. étant la seule source de revenu et compte tenu de l’absence d’accompagnement du congé parental je n’ai pas pu prendre plus de 3 mois (aussi lié au jugement dans l’entreprise)… je ne connais pas encore les répercussions possibles a mon retour mais une chose est sûre… je ne regretterai jamais de l’avoir fait pour voir ma fille grandir et soulager ma femme. Papa sur le tard (44 ans) je voulais etre la… premier enfant et qui plus est un peu difficile, ma femme n’aurait pas tenue seule

Joris – Marketing / Communication

 » Je n’aurais dû bénéficier que des 11 jours légaux, mais grâce au COVID j’ai pu bénéficier d’un « demi congé paternité » de 3 mois étant également en télétravail. Et c’était le kiff !! Pour moi d’abord car j’ai pu réellement profiter de mon petit bonhomme et le voir grandir. Pour la maman ensuite car j’ai pu l’aider à se rétablir plus vite aussi bien physiquement que moralement après un accouchement long, difficile et stressant. Et enfin pour le petit, qui a profiter de ses deux parents, heureux et calmes pour grandir sereinement durant ces premiers mois de vie. Bref, merci le confinement pour cela ! J’ai vécu de la sérénité , de la joie, une place au sein de cette nouvelle famille, et un vrai rôle de papa !

Thibault – responsable des affaires publiques

« Mon employeur offre 3 mois de congé paternité. Je suis papa d’un adorable petite fille mais qui souffre depuis sa naissance de ce qu’on appelle un RGO interne. Cela a été épuisant au quotidien pendant les premiers mois: il était quasiment impossible de la faire dormir allongée dans son berceau. Ce congé nous a permis de nous relayer pour nous reposer un minimum et ne pas devenir fous. 
En tant que père, cela m’a aussi mis sur un pied d’égalité avec sa mère: nous avons effectué les mêmes tâches (hormis l’allaitement…) depuis la naissance: cela permet de toujours savoir se débrouiller et de se rendre compte qu’il n’y pas des activités pour les mamans et d’autres pour les papas. 
Cela m’a aussi permis de réaliser 2 choses: 1/ accoucher et gérer un nourrisson, ce n’est pas fatiguant, c’est épuisant et toutes les femmes qui y parviennent on une force énorme 2/ réserver le congé post-naissance aux femmes n’a pas beaucoup de sens: pourquoi est-ce qu’il incomberait plus à la mère de s’occuper du nourrisson qu’au père? »

Sawn – boulanger

 » J’ai la chance de travailler avec des patrons (qui ne sont pas papas) qui me permettent de prendre 2 semaines de congés en plus des 14 jours de congés paternité. J’en suis rassuré, ce qui me permettra d’être plus proche de ma future fille, de sa mère, durant cette période. J’espère permettre à ma copine de pouvoir se reposer après ces longs mois de fatigue et passer des moments inoubliables en leur présences.
Je souhaite vraiment cela à tous les futurs papas !

Bastien – étudiant électricien

« Je suis devenu père à 19 ans. A ce moment là, j’étais en attente pour un poste donc j’ai pu profiter d’un mois à la maison avec mon fils et c’était parfait.
Pour la naissance de ma fille il y a 4 mois ce ne fut pas la même histoire. Je suis étudiant et j’alterne travail et école. Heureusement que la naissance était précédée par pa période d’école de presque 1 mois pour être sûr d’être souvent à la maison. Si ce n’était pas le cas, je me serai retrouvé à faire des journées à n’en plus finir et ma femme ce serait retrouvée seule et débordée avec notre grand et la nouvelle venue. »

Corentin – ingénieur

« J’ai pris moins de congé l’été précédent la naissance et j’ai conservé un maximum de RTT pour pouvoir prendre 4 semaines de congés en plus du congé paternité legal français. Il m’a permis de faire connaissance avec mon enfant de façon plus sereine. Cela m’a également permis de prendre en charge les tâches de la maison et la logistique pendant que ma femme se remettait d’un accouchement difficile et traumatisant physiquement. »

Marty – informaticien

« J’ai pu m’organiser pour prendre plus que le congé paternité légal français pour être avec ma famille en posant des vacances. Ce n’était que du positif ! Que du positif. J’ai pu profiter de 1ers moments. »

Alexis – opticien

« J’ai pu poser trois semaines de congés payés à la suite du congé paternité. J’ai pu aidé ma femme dans la mise en place de l’allaitement en m’occupant de la gestion du foyer. J’ai pu créer un lien dès le début en prenant le temps de le bercer, le porter, faire ses soins, aller à ses rdv médicaux… »

Yoon – Cadre SNCF

« En prenant quasiment tous les jours de congés auxquels j’ai droit… ce qui veut donc dire pas beaucoup de congés pour plus tard ! Mais j’estime qu’être là pour ma femme et mon fils au début est le plus important. J’ai eu la possibilité de vivre pleinement ma parentalité avec ma famille, de prendre le temps de m’occuper de mon fils, d’équilibrer l’investissement familial entre ma femme et moi. »

Seb – éducateur

« J’ai économisé mes jours de vacances cumulés que j’ai pu poser apres l’accouchement. C’était top, j’ai pu poser ma relation avec le bebe, l’aide à la mise en place de l’allaitement, la création de notre famille tout simplement. »

Mathieu – Développeur logiciel

« Étant au Canada j’ai pu bénéficier du congé de paternité (& parental) qui est beaucoup plus long qu’en France.
De plus, j’ai eu droit par mon employeur à deux mois de congés payés.
En tout j’ai été en congé pendant trois mois. Ça m’a permis d’accueillir notre bébé sans stress et être disponible pour aider la maman à se remettre de la césarienne.
Ça m’a aussi permis de créer un lien fort avec ma fille. »

Papa poule – chef d’entreprise

 » Je suis chef d’entreprise, je me suis donc organisé pour être le plus possible avec ma compagne pendant son hospitalisation avant son accouchement et l’épauler au retour à la maison. Je n’ai pu le faire qu’au prix de sacrifices financiers et d’une grosse organisation en amont même si j’ai du tout de même continuer à assurer un suivi de mes salariés et autre pendant que je suis resté à la maison , j’ai surtout pu profiter de ma fille et surtout aider ma compagne, ça m’a permis surtout de prendre ma place de père. J’ai pu devenir père, prendre le temps de connaître ma fille , être présent pour ma compagne. Je pense que l’attachement construit pendant les premiers mois de vie de ma fille est primordial. 
Et pour ma compagne qui a eu une fin de grossesse et un accouchement médicalisé et compliqué je ne sais même pas comment elle aurait pu s’en sortir seule, même si elle a fait preuve d’une force extraordinaire je pense que les mères ont aussi besoin de se remettre de la grossesse.
Ça a soudé notre couple de vivre ça ensemble

Nicolas – agent de maîtrise

 » J’ai la chance d’être dans une grande entreprise qui, dès le départ, nous octroie des jours supplémentaires pour les jours d’accueil du nouvel enfant. De plus, à chaque fois, mes supérieures se sont montrés compréhensifs et m’ont autorisé à prendre 4 semaines de congés supplémentaires à la suite de mes 11 jours de congés paternité. Au total, j’ai pu être présent à la maison pendant un mois et demi pour la première et deux mois pour ma deuxième.
Côté travail, j’ai à chaque fois, prévenu au plus tôt mon chef pour organiser mon travail sur l’année en fonction des naissances.
Pour moi, il était normal de faire le maximum pour être le plus longtemps possible présent à la maison pour les premiers mois de mes enfants.

Ce congés paternité prolongé m’a permis de prendre ma place de père à part entière dès le départ. Mes deux enfants sont nés avec des troubles digestifs assez sévères: reflux gastro-œsophagien interne (pas de régurgitations, mais des remontés gastriques systématiques). Aujourd’hui, je suis satisfait que nous aillons pu affronter ça ensemble, à deux, avec ma femme. Pour mon aînée, elle a été nourrie uniquement au biberon. Je me suis donc chargé des biberons la nuit. Cela nous a permis de nouer une certaine complicité et je me suis senti tout de suite complètement investi dans mon rôle de parent.
Pour ma deuxième, nous avons opté pour l’allaitement. Je n’ai donc pas pu me charger des biberons nocturnes, mais en contre-partie, j’étais le parents dédié à notre grande pour les réveils nocturnes, pour l’emmener à la crèche, pour la faire jouer quand maman devait allaiter sa petite sœur.
Maintenant, lorsque quelqu’un m’annonce une futur naissance, j’encourage, à chaque fois, le papa à prendre plus que les onze jours légaux, si sont travail le permet. En onze jours, on n’a vraiment pas le temps de créer ce lien avec notre enfant. Le père n’est pas là pour aider la maman, mais pour aimer, élever l’enfant AVEC elle et non en soutient.

Steven – chargé de prévention

« Je vais pouvoir m’organiser pour prendre plus que le congé paternité légal français pour être avec ma famille en cumulant mes congés payés et/ou RTT. Je veux apporter Plus de proximité avec mon premier enfant et du soutien vis à vis de la maman.»

Bitoun – Motion Designer

« Je suis à mon compte, du coup il y a très peu d’informations sur le congé paternité, je ne sais pas comment l’avoir, c’est très obscur quand un service administratif n’est pas là pour vous aider.

J’avais conscience que le congé paternité de 11 jours n’était pas assez, qu’il fallait que je sois là pour être aux côtés de ma compagne, pour éviter la dépression post-partum, mais aussi par envie d’être là pour mon petit bébé. Je me suis dit que j’allais prendre un mois, en ayant mis des sous de côté et que ça allait être suffisant.

Ce petit est né le 22 février 2020, soit un mois avant le confinement. Lors du confinement, j’ai eu aucun contrat, du coup j’ai pu prolonger le congé paternité. Et au final, quelle aubaine ! Même 1 mois pour un congé paternité c’est ridicule, le bébé a tellement besoin d’attention, et la mère est tellement sollicitée, fatiguée, qu’il faut absolument être là pour la soutenir H-24.

Il y a aussi toutes les remises en cause de notre vie avec l’arrivée d’un petit bout de chou, d’accepter sa nouvelle vie de papa et de maman, de l’accompagner pour être présent et s’investir. Je n’aurais jamais pu être si proche si j’étais retourné bosser dès 11 jours. Même en étant chaque jour avec lui, à l’éveiller, etc. sa mère est des fois le seul remède et on se sent mis à l’écart, même si on sait que c’est un processus naturel.

Du coup, j’ai pris 3 mois, je recommence à bosser à mi-temps, pour rester avec lui, soutenir ma compagne. C’est compliqué à mettre en place, très dur même, c’est très fatiguant de vouloir faire les choses bien, mais je pense que c’est vraiment le strict minimum. »

Martin – consultant informatique

 » Je suis indépendant et n’ai donc pas pris de mission pendant un an. Je n’avais pas le choix, nous n’avons pas de solution de garde à la reprise de ma compagne. Bien évidemment cela signifie 0 revenu pendant un an, ça n’a pas été facile ! Finalement, c’était pour moi une certaine normalité et je n’ai pas pu le faire avec mon second enfant. Et ne le voir qu’une heure par jour est tout sauf naturel

Jean Baptiste – chef de projet informatique

 » J’ai prévu de prendre moins de congés pendant la grossesse pour pouvoir juxtaposer mes congés naissance + paternité + congés payés. Passez du temps avec sa famille, et notamment quand on a un nouveau né à la maison, cela n’a pas de prix ! »

Matgi – Analyste financier

 » Nous sommes partis avec notre fils au Vietnam car ma femme (enceinte) avait trouvé un job à Ho Chi Minh. Une fois sur place, j’ai eu du mal à trouver un job et j’ai donc choisi de consacrer cette année à ma famille et notamment d’aider ma femme à plein temps pour la naissance de notre deuxième enfant.

Cette expérience m’a apporté deux choses : 1/ j’ai pu développer une autre relation avec ma fille en l’accompagnant pendant sa première année de vie et 2/ j’ai pu apporté tout le soutien dont ma femme avait besoin pendant cette période géniale mais aussi compliquée que représente l’arrivée d’un enfant dans une famille. »

Grégoire – ingénieur

« J’ai ajouté quelques semaines de congés payés. J’ai pu passer du temps avec mon fils et soutenir ma femme le temps que notre bébé adopte un rythme compatible avec la reprise de mon travail. »

Mathieu – prof de maths

Le destin fait bien les choses le confinement m’a permis d’être avec ma famille. Mon fils fête ses 2 mois aujourd’hui. Le plus dur à gérer a clairement été ses premières semaines de vie. Le manque de sommeil etc.. tellement plus simple a gérer sans se soucier du stress du travail. Et puis 11 jours.. n’est ce pas complètement dénigré l’apport du papa dans la famille ?

Pierre – attaché de recherche clinique

« Mon fils est né en août 2018. Je me suis arrangé avec mon manager pour prendre 3 semaines de congés payés juste après sa naissance et nous avons ensuite décidé avec ma compagne de prendre les deux semaines de congé paternité à la Toussaint, pour la fin de son congé maternité. C’est un soutien inestimable à ma compagne pour qui l’accouchement avait été dur psychologiquement, et qui appréhendait de reprendre le travail après 3 mois d’arrêt. Une confiance accrue pour moi avec mon fils dans les gestes du quotidien et une plus grande complicité. »

Adrien – Technicien de police technique et scientifique

« Déjà, dans mon travail j’ai la chance d’avoir pas mal de RTT en plus des 5 semaines de congés payés. On doit également faire des prévisions de congés plusieurs mois à l’avance. Comme ma fille devait arriver fin avril-début mai, et en pariant sur une arrivée un tout petit peu en avance pour notre premier bébé, j’avais prévisionné tout le mois de mai en congés, me disant qu’avec les 11 jours ça devrait bien s’enchaîner, et c’est ce qui s’est passé ! 
Ma fille est arrivée le 18 avril, en comptant les 11 jours ça nous amenait à début mai, qui collait donc à mes prévisions de congés. Cerise sur le gâteau, les nombreux jours fériés du mois de mai m’ont permis d’avoir donc presque 1 mois et demi avec ma fille après sa naissance, à moindre « frais » en terme de jours de congés utilisés.

J’ai tout de suite été « dans le bain » du quotidien avec un nouveau né, et surtout on a pu vraiment être sur un pied d’égalité avec ma compagne en terme de présence avec et pour ma fille. 
Ça a vraiment été très précieux, pour moi d’une part, pour vivre pleinement ma paternité nouvelle, mes émotions, me connecter à ses besoins, trouver mon et notre rythme etc. ; et pour la maman également, qui a eu besoin de se remettre d’un accouchement assez traumatisant physiquement comme moralement.
J’ai eu la chance d’avoir ma place de parent à part entière, sans le spectre d’un compte à rebours de jours arrivant trop vite, et qui m’éloignerait de ma fille sans avoir le temps de vraiment faire connaissance, et de ma femme sans lui laisser le temps d’être suffisamment sur pied pour s’occuper sereinement d’un bébé.
C’est vraiment essentiel car cette connexion à l’enfant et à ses besoins peut se perdre très vite dans les premières semaines : même moi qui ai eu la chance d’être 1 mois et demi avec ma fille, dans les semaines qui ont suivi ma reprise du travail je me suis senti de plus en plus éloigné d’elle, de moins en moins phase avec ce qu’elle vivait, ressentait, désirait, je me trouvais maladroit et plus vraiment pertinent… 
Et a bien fallu une nouvelle semaine de congés un peu plus tard pour retrouver enfin cette connexion. »

Romain – Directeur de magasin

« J’ai du m’organiser en posant les congés payés à une date approximative, se rapprochant de la date d’accouchement, j’ai eu du bol !!!! Un congé paternité plus long m’aurait permis de Prendre le relai, de Profiter de mon nouveau bébé, de Pouvoir laisser ma femme se reposer un maximum et de me sentir enfin à sa place. »

Thibault – communication

« J’ai conservé des congés payés (3 semaines) que j’ai posé à la naissance de mon fils. Indispensable, pour soutenir la maman et vivre ces moments tellement importants, que ce soit pour mettre au point une organisation, découvrir la parentalité, ces premières sensations dans la relation avec bébé. Pour la maman, ce fut une charge mentale en moins même si au final cela ne suffit pas, car avec 3 mois de congés maternité la maman prend peu à peu l’habitude de gérer tous les aspects de la vie de son enfant. 
Au delà de ça, la maman étant dans l’impossibilité de conduire dû à un handicap, cela nous a permis d’assurer facilement bon nombre de rendez-vous médicaux tout au long de cette période. »

Laurent – Ingénieur d affaire en réparation navale

« Pour réussir à gagner des jours supplémentaires j ai mis de l argent de côté pendant quelques mois précédant l arrivée de notre deuxième, et j ai fait une demande de congés sans solde à mon entreprise.
Déjà dans les premiers jours, je n ai pas eu le sentiment d être pris dans une course contre la montre où chaque minutes étaient comptées. On a le temps, et on prend le temps, pour maman, pour bébé, et pour grande sœur aussi.
Ce temps supplémentaire on le prend pour s occuper du nid, pour faire connaissance avec bébé, pour s assurer que le nouveau Line up familiale trouve bien son nouvel équilibre. »

Arnaud – juriste

« J’ai pris des congés payés à la suite du congé paternité légal. Ce congé m’a permis d’apporter un soutien psychologique et physique à la maman. J’ai notamment pu participer activement à l’allaitement (oui oui !) en lui permettant de s’aménager des temps de repos efficaces. J’ai également pu faire vraiment connaissance avec mon fils et passer des moments privilégiés avec lui lors de son premier mois de vie. »

Benoit

« J’ai eu la chance de pouvoir prendre 1 mois de plus en posant des congés payés pour la naissance de notre grand. J’ai pu le faire parce que le service dans lequel je travaillais pouvait absorber mon absence (chose que je n’ai malheureusement pas pu faire lors de l’arrivée de notre deuxième). Ça nous a permis de rentrer plus sereinement dans la parentalité. Il n’y avait pas l’angoisse de reprendre immédiatement le travail et de laisser maman gérer bébé alors qu’elle avait encore besoin de repos. Ce temps a été ideal pour créer des liens avec mon fils et trouver nos marques dans cette nouvelle vie à 3. »

Nicolas – chef de projet événementiel

« J’ai pris quelques jours sur mes congés personnels afin de pouvoir étendre la période légale. Mais le contexte actuelle en réalité fausse la donne. Avec les mesures de confinement, j’ai eu l’opportunité de rester à mon domicile en télétravail, deux mois avant la naissance et un mois après. C’est un luxe que je mesure pleinement chaque jour. Le fait d’être au quotidien au côté de mon fils et de ma femme, m’a fait prendre conscience de l’importance du congés paternité. C’est aujourd’hui trop injustable (si on le souhaite) de ne pas pouvoir s’occuper de façon égal de son enfant. Les deux parents ont chacun un rôle à jouer dès le départ dans l’éducation et l’apprentissage de l’enfant. C’est bel et bien dans ces premiers instants de vie qu’on fonde le ciment d’une famille. »

Le papa fou – employé municipal

« Tout d’abord merci pour ces cette initiative qui donne la parole aux papas dont la sensibilité et souvent sous estimée. Je m’appelle olivier et je suis père de 3 merveilleux enfants. Louisa 10 ans et nos jumeaux Malo et Liv 6 ans. 
Pour avoir Louisa, la première, nous avons eu recours à la stimulation ovarienne. 5 ans de traitements de doutes de pleurs. Puis après une fausse fausse couche, Marilena a mis au monde notre première merveille. Louisa. Il m’était impossible émotionnellement de reprendre le travail après 10 jours. Mes collègues m’ont permis de prendre des congés. Mais vraiment a ce moment précis j’ai pensé aux papas qui n’es pouvaient pas le faire et qui sont partis travailler la boule au ventre….
3 ans plus tard arrivée des Jumeaux. Malo en pleine forme. Liv évacuée en hélicoptère sur Marseille où elle subira 3 interventions chirurgicales pour un enfant malformation cardiaque congénitale. Avec succès. Cette fois la c’est mon employeur qui m’a permis d’être auprès d’elle. Je me souviendrai toujours avec tristesse des papas qui n’avaient pas cette chance et dont les enfants étaient hospitalisés. C’était poignant. »

Baptiste – chef d’entreprise

 » J’ai signé une rupture conventionnelle qui m’a permis d’avoir 4 mois supplémentaire avec ma fille 🙂 J’ai ainsi gagné Plus de temps, plus de responsabilité, plus de recherche sur l’éducation et la mise en place d’une parentalité positive. »

Nono

« Après une fin de CDD, avec ma compagne, nous avons décidé que je m’occuperai des petits au moment où elle reprendrait le travail, et ce jusqu’à trouver 2 places dans la même crèche. Mon ARE de pôle emploi a donc financé grandement ce congés paternité prolongé. Grâce à cela, j’ai pu, sans ordre ni hiérarchie, libérer la maman de sa condition restrictive de maman : c’est aussi une grande professionnelle qui a la droit d’avoir une ambition élevée / la proximité enfant-papa est plus longue à se construire que celle avec la maman : nous avons corrigé cela / avoir aussi une disponibilité pour des urgences (la petite a eu des problèmes de santé) »

Tim – réalisateur

« Avec de l’épargne. Ce congé paternité augmenté m’a donné plus de temps en famille, pouvoir s’occuper de ma fille et de la maman, d’être présent et un soutien pour la mise en place de l’allaitement. La maman n’a pu s’occuper que de l’allaitement le 1er mois sans se soucier du reste. »

Lonny – Vendeur

« Je vais poser mes congés payés à la suite du congé paternité pour apprendre à nous connaître, a devenir papa, a découvrir bébé, à aider maman. »

Ken

« J’ai posé tous mes congés annuels après mes tout petits jours de congé paternité. Et c’était tout de même beaucoup trop tôt de laisser ma compagne seule avec un bébé de quelques semaines. Et moi je me sentais désemparé de ne pas pouvoir prendre pleinement part à la famille qu’on venait de construire… Pour aller au travail. Cela me semblait décalé de mes préoccupations. Les moments où j’ai pu être en famille m’ont fait prendre conscience que c’était là l’essentiel, que pour être un père c’était là ma place. Pas au Bureau à essayer de soulager la maman par SMS. »

Benjamin – ingénieur commercial

« Mon bébé étant supposé arriver début décembre, j’avais prévu d’enchainer les 3 jours de naissance, les 11 jours de congé paternité et les congés habituels de Noël pour avoir presque 1 mois off après la naissance. 
Cette idée me réjouissait car j’attendais depuis longtemps l’arrivée de mon premier enfant et je souhaitais m’impliquer pleinement dans cette nouvelle aventure. 
Je n’avais jamais vraiment eu à m’occuper d’un enfant, même un simple changement de couche, donc je savais que j’avais beaucoup de choses à apprendre pour devenir papa. Ce mois était plus que nécessaire pour moi afin d’appréhender ce nouveau rôle que je n’envisageais évidemment pas comme un simple assistant-de-maman mais bien comme un membre d’une équipe décidée à permettre à ce bébé de bénéficier des meilleurs premiers moments de vie possibles.
Dès le mois de juin, j’ai donc prévenu mon employeur qu’il ne me verrait que très peu en décembre. Il a accepté mon projet mais n’a pas hésité à me faire part de remarques quelque peu personnelles: « ah bon tu veux le prendre si tôt? Moi aussi j’avais pris les 11 jours pour le premier mais tu sais, tu ne sers pas à grand chose les premières semaines à la maison… ».

J’ai donc organisé mon travail de manière à être parfaitement libre en décembre afin de me consacrer à 100% à ce nouveau rôle de papa qui me tenait tant à coeur. 
Mais bébé a pointé le bout de son nez deux semaines en avance, j’ai donc été obligé de reprendre le travail après seulement un weekend et les 3 jours de naissance. Ce fut une période très difficile à vivre pour ma femme et moi car, non seulement elle devait s’occuper seule de notre nouveau-né de 5 jours mais aussi je ne pouvais pas m’investir dès les premiers jours de vie de mon enfant comme je le souhaitais. Cela a été le fruit de grandes frustrations que je ressens encore aujourd’hui. 
Après une dizaine de jours à alterner entre le travail et la famille fraichement agrandie, j’ai enfin pu commencer mon congé paternité et j’en garderai un souvenir ému pour toujours. Malgré les nuits courtes, les inquiétudes diverses et les nombreuses visites, nous avons passé un moment merveilleux à faire connaissance avec cette nouvelle vie à trois. J’ai pu trouver ma place au sein de ce trio et découvrir les joies de la paternité. Voir son enfant grandir est la plus belle chose qui m’ait été donné d’observer et je souhaite à tout le monde de pouvoir le vivre un jour. 

L’allongement du congé paternité permettrait bien évidemment d’aborder cette étape si importante de la vie dans de bien meilleures conditions pour tout le monde. C’est à la vie professionnelle de s’adapter à la vie personnelle et pas l’inverse comme c’est le cas actuellement.
Par ailleurs, l’égalité homme-femme passe indéniablement par là. Embaucher un homme devrait conduire au même « risque » de le voir s’absenter plusieurs mois pour s’occuper de son enfant… et cela fait bien longtemps que nous aurions dû permettre aux deux parents d’accéder à un congé de même durée et pris en charge à 100%. 
A mon sens, il est aussi primordial que le papa passe du temps seul avec son enfant en bas âge afin de prendre sa part de la fameuse charge mentale qui est encore trop portée par les mamans. Et pour cela la seule solution est encore une fois d’allonger le congé paternité. 

J’ai vraiment apprécié cette période qui est si importante pour le développement de l’enfant que j’ai décidé de la prolonger en prenant un congé parental trois mois plus tard! Au delà du désir personnel de m’occuper de mon enfant plus longtemps, je ne me voyais simplement pas le laisser à un(e) inconnu(e) à seulement 3 mois et je pense que chacun devrait pouvoir faire ce choix mais les allocations actuelles pour le congé parental ne permettent pas à tous les foyers de pouvoir l’envisager.

Cette décision n’a pas été facile à prendre car cela impliquait de réduire considérablement nos revenus. Comme dans beaucoup de couples, je suis celui qui gagne le plus dans le foyer donc la décision logique aurait été que ma femme le prenne mais nous en avons décidé autrement afin de bousculer un peu les habitudes à notre échelle et je souhaitais vraiment être père au foyer pour un certain temps afin de m’occuper seul de mon fils. Bien évidemment, j’ai la chance d’avoir une épouse dont le salaire seul nous permet de couvrir les dépenses essentielles de notre foyer, du moins temporairement. En ce moment j’ai donc le plaisir d’être père au foyer et j’en profite à fond même si c’est loin d’être de tout repos!! « 

PourMaFilleDafné – Electricien

« La naissance de ma fille étant tombé peu de temps après ma fin de contrat, je me suis résigné à ne pas travailler et ne pas chercher pendant une période afin de m’occuper de mon enfant, consacrer tout mon temps à ma famille (femme et enfant) parce qu’on est toujours plus fort à deux.
De ce fait je profite pleinement de ma famille et je peux voir grandir et évoluer ma fille, et je ne regrette pas du tout mon choix. 
Seul inconvénient c’est que comme j’ai dû arrêter de travailler je n’ai aucun revenu. Si le congé paternité est amené à un mois ce sera BEAUCOUP mieux, mais ce n’est toujours pas assez comparé à certains pays où il est plus long et obligatoire. Ce congé prolongé m’a permis d’avoir un lien fort avec ma fille, qui n’aurait certainement pas été le même si je n’avais été que 14 jours à la maison. 
Cela a aussi permis d’éviter une grosse dépression post-partum de ma femme, car on ne sait que peu à quel point c’est une période difficile à vivre pour les femmes, ainsi que pour le couple. »

Stéphane – Aide soignant en reconversion professionnelle

 » J’ai du anticiper grandement la venue de ma fille pour avoir l’opportunité de poser des congés. Travaillant dans un organisme hospitalier privé, il m’est demandé de poser mes congés presque 6 mois en avance pour des questions d’organisation.
N’ayant jamais eu d’enfant avant, je ne savais pas si ma fille arriverait à terme ou en avance. J’ai donc fait en sorte de démarrer mes congés environ 10 jours avant le terme prévisionnel, et elle est née 4 jours après le terme. Là où je travaille, même les congés inhérents à la naissance d’un enfant doivent être posés au moins un mois et demi avant la date prévue.
Au final j’ai eu l’occasion de passer deux semaines rien qu’avec ma compagne avant l’arrivée de ma fille, et j’ai repris le travail 4 semaines après sa naissance. Clairement, ce n’était pas du luxe, car avec les débuts de la maternité, j’étais encore épuisé en retournant travailler.
Pour moi, le congé de 11jours ouvrés est un frein à l’avancée du droit des femmes, car il renvoie l’idée fausse que c’est uniquement à la femme d’assumer les enfants pendant que l’homme fait vivre son foyer. Avoir des enfants est une décision commune qui se vit et s’assume conjointement. Et quand on prend le temps d’assumer son rôle de père (ou de parent 2), on crée inéluctablement un lien fort qui donne envie de se dépasser pour son ou ses enfants, de passer du temps avec eux, bref, d’assumer sa part de responsabilités.

Si ça ne tenait qu’à moi, le congé paternité serait de 10 semaines comme le congé maternité car il est important que les pères puissent construire un lien aussi fort que celui que tissent les mères avec leurs enfants. »

Benjamin – Chef cuisinier

J’ai été licencié 2 semaines avant l’accouchement de ma femme… J’ai pu m’impliquer dans les premiers mois de mon fils et le voir changer, j’ai pu soulager ma femme car ça a été vraiment dur pour elle (dépression post-partum)

PapHannah – co gérant

« Je suis co gérant dans une société et « grâce » au Covid notre activité a fortement diminuée. J’ai donc pu prendre 15j pour être auprès de ma famille. En temps normal je n’aurai pu avoir que les jours à la maternité car c’est la pleine saison pour nous habituellement. J’ai pu créer un lien unique avec ma fille. Aider ma femme dans les tâches du quotidien. La soutenir dans son post partum. »

Antoine – Créateur d’un concept store pour enfants

J’ai pris un Congé parental de 6 mois à la naissance de mon enfant. J ai pu bénéficié des meilleures journées de ma vie (et les pires nuits aussi, ok), pour ma famille, de conditions idéales pour démarrer cette nouvelle vie, pour mon bébé, tout l’amour du monde tous les jours, tout le temps. »

Matthieu

J’ai eu la possibilité de poser des jours de congés payés (pour une durée totale d’un mois en comptant le congé paternité). Il a été fondamental pour nous tous. J’ai pu profiter de mon fils, de ma femme et de nos premiers instants en tant que nouvelle famille. Ce sont des moments qu’on ne peut pas rattraper.

Pierre – Yves – ingénieur

« Je vivais aux USA dans une entreprise qui offrait un congé de 10 semaines Pour la naissance d’un enfant. J’ai donc pu prendre 2 semaines à la naissance de mon fils puis 4 semaines en parallèle du congé de ma femme et enfin 4 semaines seul quand ma femme a terminé son congé maternité. Nous avons d’abord pu passer du temps tous ensemble juste après la naissance et ainsi passer ensemble cette “ tornade“. Ma femme a pu se reposer beaucoup plus que si je n’avais été là. J’ai pu également créer un lien fort avec mon fils très rapidement et j’ai tout de suite pris ma place de père. J’ai pu aussi passer du temps seul avec mon fils, ce qui était très chouette mais qui m’a aussi aidé à comprendre d’être seul à la maison avec un bébé! Cela a aussi permis à ma femme de retourner au travail plus sereinement. Et ça m’a permis aussi de me reposer!! »

Martin – Responsable de l’incubation des starts up à l’IoT Valley (Toulouse)

« Notre petit Otis est né le 30/03/2020 soit 2 semaines après le début du confinement. Pour nous c’était idéal ! A part le fait de ne pas pouvoir les visiter a la maternité (post-accouchement seulement – car j’ai pu être là jusqu’à 2h après l’accouchement), j’étais au chômage partiel et ai donc pu profiter de mon fils 7 semaines complètes tout en recevant un salaire. Et le plus fou dans tout ça, c’est que j’ai gardé le congé paternité de base pour des vacances 1 mois après avoir repris le taf (#combo) ;).

Clairement j’ai pu noué un lien fort avec mon fils, me rendre compte du travail, de la fatigue, de l’intensité que représentent le fait de s’occuper d’un nouveau né pour la mère qui reste seule à la maison. J’ai ressenti la difficulté de reprendre le travail après tant d’expériences et de moment partagés qui je pense ne sont que rarement ressentis par les papa avec seulement 14 jours de congés naissance /paternité. »

Evan – chef de projet informatique

« Les revenus de notre foyer vont me permettre de prendre un congé sans solde souhaité de 2 mois. Je voulais faire appel au congé parental d’éducation mais ayant changé de boîte récemment, je n’aurai pas un an d’ancienneté à la date de la naissance. Le congé parental étant beaucoup trop court, je ressens le besoin de passer du temps avec le futur bébé pour créer un lien encore plus fort. Pouvoir nouer des liens. Faire ma place et être présent là où la maman allaitera et prendra une place beaucoup plus importante au yeux de bébé les premiers mois. Lui montrer que son papa est là pour toutes les autres choses autour. »

Guillaume – Directeur produit

 » J’ai pris le congé paternité des la naissance pour accueil notre fils dans le foyer et apprendre le fin de devenir parents ensemble. Ensuite ma femme a continué sur le congé maternité seule. Au terme de ce dernier j’ai pris le relais avec 2 mois de congés parental. Je pense qu’il est nécessaire pour un père de prendre du temps pour se consacrer totalement à leur rôle de parent. Les mères le font naturellement avec le congé maternité et parfois à avec l’allaitement qui leur permettre d’avoir une connexion forte avec l’enfant. Il est capital que l’autre parent ait une démarche similaire pour que les rôles soient équilibrés. »

Anthony – éducateur spécialisé

« J’ai cumulé en accord avec ma direction 2 semaines de congés de 2019. 6 jours de congés trimestriels 3 semai es de vacancer d’été et 11 jours de paternité plus 3 jours de naissance. Soit 8 semaines en tout. cela m’a apport Une présence équitable pour les enfants. Un partage équilibré de la charge mental. Une création de lien plus fort lors des premières semaines à l’arrivée d’un enfant..

Adrien – Professeur des écoles

« L’accouchement de ma femme ne s’est pas du tout déroulé comme souhaité, ça a été très dur, pour elle évidemment mais après coup pour moi aussi. A la date prévue de mon retour au travail je m’en sentais incapable, une angoisse affreuse à l’idée de les laisser et la malheureuse certitude que ma femme risquait de sombrer, elle était en plein babyblues et ne pouvait même pas encore marcher. Mon médecin m’a arrêté, ça nous a sauvé. Ce long congé paternité nous a permis d’être ensemble tout simplement, de devenir une famille, de fonctionner en véritable trio. J’ai eu la chance de pouvoir m’occuper de ma fille (aider ma femme pour les débuts difficiles d’allaitement, bercer ma fille, la changer, on donnait les bains tous les 2…) sans avoir la tête ailleurs, notre fille était notre préoccupation à tous les deux. Je pense aussi que ça a grandement aidé ma femme à se remettre, elle dit souvent que sans ça elle aurait sombré dans la dépression post partum. »

Tonny – Installateur chauffagiste

Ben malheureusement grace au covid , ma femme a accouché le 10 mars, du coup entre le congé paternité, les congés qui me restaient que mon employeur m’a fait prendre pour éviter d être au chômage partiel puis suspicion de covid donc 15 jours d arrêt, je suis resté 2 mois à la maison avec ma femme et mon fils, j ai vraiment appréciais être avec eux durant ces deux mois, quel bonheur.

Damien – psychologue

J’ai arrêté de travailler. Cela m’a permis de créer Un lien unique avec ma fille, la chance de la voir grandir et de me réaliser comme père.

Romain – ingénieur

« Dans ma société j’ai la chance d’avoir pas mal de RTT, donc j’ai économisé un maximum de jour pendant la grossesse de ma femme pour pouvoir les poser dès la naissance de mon fils. Ce congé prolongé d’un mois nous a apporté beaucoup plus de sérénité que si j’avais repris le travail au bout d’une semaine. Ma femme ayant allaité, cela lui prenait beaucoup de temps et d’énergie, donc ma présence à la maison l’a beaucoup soulagée: elle n’avait pas à gérer l’intendance de la maison.
De la sérénité également car cela m’a permis de comprendre les difficultés qui peuvent apparaître au quotidien avec un nouveau né, ce que je n’aurais pas pu voir si j’avais passé mes journées au travail.
La compréhension de ce que vit notre conjoint est la base pour éviter les conflits, et j’ai souvent entendu dans mon entourage que l’arrivée du bébé pouvait fortement déstabiliser un couple. »

Damien – Professeur des écoles

« Pour la première grossesse, mon fils est né le 12 juillet, étant professeur des écoles, j’ai eu 7 semaines de « vacances » pour partager avec ma femme ce bonheur.  Pour la deuxième grossesse, mon fils est né le 15 février, date de début d’une quinzaine de vacances et après deux semaine de reprise de travail, le confinement est arrivé. Donc j’ai eu le « droit » à un deuxième congé paternité de 6 semaines cette fois, encore une fois un énorme bonheur de partagée ces moments avec ma femme et notre premier. Autant dire que je suis un chanceux et que ma femme accouche toujours au meilleur des moments, mais est-ce que ce sera le cas du prochain … Mais je ne me vois pas n’avoir que 11 petits jours avec eux pour aider et surtout profiter de ses instants. 

#1moisdecongépaternité c’est juste le minimum dont devrait bénéficier chaque papa. Je vous soutiens et j’espère que les choses avanceront dans ce sens.

Alexandre – Développeur web – futur papa

« Bonjour, je vais prendre 3 mois de congés parental à a la suite du congé maternité et du congé parental de ma femme de 3 mois aussi, nous avons un peu d économie de côté et nous savons très bien que c est du temps que l’on rattrapera jamais avec notre enfant. J’ai lu le livre de Tristan Champion qui me donne envie d aller vivre en Norvége!! J’aimerais vraiment que les choses change s’il y a un moyen de vous aidez aussi. « 

Gwen – Développeur web (anciennement cadreur intermittent)

« Intermittent du spectacle pendant la première année de ma fille, j’ai choisis de ne prendre que le minimum de travail pour m’occuper d’elle quand la maman est retournée travailler. Cela a forcément impliqué une baisse de revenue mensuel. Ce « congé paternité » auto-financé (car officiellement je n’ai rien eu du tout) m’a beaucoup apporté en tant que père. La première année d’un enfant est particulière et cela m’a permis de créer une relation particulière avec ma fille. »

Laurent – UX UI Designer

« J’ai posé des congés. Mon fils étant né fin avril j’ai pu profiter des jours férié de mai pour prendre quelques semaines. Mais même là c’était très court…

Un long congé paternité m’aurait permis d’apporter Un gros soutient de la maman qui a traversé une tempête émotionnelle et hormonale (tâches ménagère, repas, relai dodo, récupération physique…). Un joie indescriptible de rester avec mon bébé plutôt que d’être loin de lui. Une tranquillité d’esprit car au début on y connaît rien mais à deux on est plus solide. »

Pierre – banquier

« J’habite à Londres, mon employeur (une grande entreprise norvégienne) offre 30 semaines de congé parentalité aux jeunes parents dans la 1ère année de l’enfant, en plus des 2 semaines du droit anglais. Du coup, depuis février je m’occupe de notre dernière et ce qu’en Septembre… Cela m’a apporté un Meilleur lien et grande complicité avec mon enfant, capacité à être indépendant avec mon enfant (sans avoir besoin de mon épouse en support). »

Sébastien – graphiste et prof

« J’ai pu mettre assez de côté sur les 10 dernières années pour me permettre de mettre mon auto entreprise en stand-by pendant 6 mois a la naissance de mon fils.Ce congé a grandement aidé ma conjointe au retour de couche (aussi bien physiquement que psychologiquement)
A deux les nuits difficiles peuvent être récupérés en journée, les craquages deviennent gérables.
Cela nous a permis d’aller ensemble aux consultations de pédiatre et a la pmi, de choisir ensemble ses jouets et vêtements, de lui installer un espace personnel dans le salon et de prendre le temps d’aménager sa chambre.
J’ai pu lui fabriquer une balançoire qu’il adore.
J’ai pu le voir grandir, participer à son éducation et m’investir pleinement dans cette aventure.
Je suis très fier d’avoir pu me libérer ce temps et je recommencerai pour notre second enfant. »

A – technicien administratif

« J’ai fait le choix de prendre un congé parental de 5 mois à la suite du congé maternité de ma conjointe. J’ai pu créer Un lien particulier dû au temps passé à ses côtés, ma fille étant allaitée c’était un moyen de prendre une part qui va au-delà du rôle d’intendant que se donne généralement les papas dans cette situation. »

Nicolaï – pâtissier

« Papa de jumeaux j’ai eu le droit au 18 jours légaux mais j’ai pris sur mes jours de congé que j’avais soigneusement économisé pour pouvoir être à la maison presque 2 mois au total ce qui n’est vraiment pas de trop pour des jumeaux. J’ai pu partager la joie et les galères des jumeaux prématuré qui ne faisaient pas leur nuits j’ai pu partager la fatigue et l’amour avec ma femme car c’était vraiment éprouvant physiquement et surtout j’ai pu être la 2 mois à m’occuper deux et les voir évoluer »

Kevin

« L’entreprise pour laquelle je travaille nous donne 4 semaines supplémentaires de congé paternité, en plus du congé légal en france. j’ai pu être d’un vrai soutien pour ma femme après son accouchement et être vraiment présent pour ma fille dans les premières semaines de sa vie. »

Jeff – Vendeur

« La naissance est arrivée à Noël , avec les jours fériés et le congé paternité j’ai réussi à rester presque trois semaines à la maison. Ce congé m’a permis de prendre mon temps avec ma nouvelle vie qui commençait , profiter à fond des premiers moments avec ma fille et ma femme à la maison. »

QuBou- Ingénieur

« J’ai pris une semaine de congés supplémentaire. Ce qui a pu permettre de totaliser 3 semaines. Il s’agit de mon premier bébé, le congé a donc été vitale pour pouvoir apprendre à s’en occuper. Pour préparer le biberons, pour changer les couches (actes non maîtrisé avant la naissance du bébé). Pour la famille, il a fallu mettre en place un allaitement, ce qui contraignait ma compagne à être immobile longtemps. Une aide au travail domestique était donc nécessaire. »

Maxime – ingénieur HSE

« J’ai prévenu mon employeur dès que nous avons appris la grossesse. Je n’ai pris que très peu de congés l’année précédente pour pouvoir profiter pendant 1 mois de mon bébé. Cela m’a apporté une Stabilité, tranquillité (pour la maman et pour moi), équilibre, bonheur de voir les premières évolutions, joie de partager des émotions. »

Damien – ingénieur

« A la naissance, cumul des jours de congé pour avoir 5 semaines avec le bébé puis j’ai pris un congé parental à temps partiel (60%) pour 9 mois aux 6 mois de bébé. Cela m’a apporté énormément, cela permet de créer un lien unique, un attachement fondamental. Si l’on n’est pas disponible pour nos enfants à leur début de vie, là où ils sont le plus dépendant, pourquoi s’attacheraient-ils à nous ? »

Romain – indépendant

« Je me suis lancé en tant qu’indépendant, avec une rupture conventionnelle. Pole Emploi a financé mes 4 premiers mois de congé pat, et ensuite j’ai été autonome financièrement. La 1ère année j’étais 3 jours par semaine avec mon fils (plus le w-e), et je lançais mon activité sur les 2 autres jours. La 2ème année j’étais 2 jours avec mon fils et 3 jours sur l’activité, et la 3ème année je n’étais plus que le vendredi avec lui. On a fait ça graduellement jusqu’à sa rentrée à l’école. Quand il n’était pas avec moi, il était à la crèche.

En tant que couple ça nous a permis de bien équilibrer les tâches domestiques et éducatives je pense. Même si j’étais déjà conscient de certaines choses, être à la maison m’a ouvert les yeux sur pas mal de trucs concernant la répartition des tâches. Pour notre fils je dirais que ça a été structurant, le fait d’avoir un parent présent très souvent, ça permet de se développer sereinement. Il a été autonome très vite du coup, parce qu’on avait le temps d’expérimenter plein de trucs tous les 2. Et pour moi ça a été très sport, j’en retire bien sûr du positif, je l’ai vu faire quasi toutes ses « premières fois », mais j’ai aussi puisé physiquement et psychologiquement au fond de moi pendant 3 ans; gérer un enfant seul c’est le job le plus dur au monde. »

Zymzym – Technico-commercial

« J’ai ajouté des congés payés en réduisant mes vacances durant la grossesse de ma femme afin d’être là pour elle et mon fils lorsqu’ils en auront le plus besoin. De ce fait, cela un peu réduit mon investigation dans les préparatifs et ma participation aux cours de préparation à l’accouchement. Cela m’a permis de Profiter pleinement de cette magnifique événement de la vie. Créer un lien avec mon enfant qui soit aussi fort que celui entre lui et sa mère. Soutenir ma femme durant l’après grossesse, qui est une période riche en émotion. La mettre dans de bonnes conditions pour avoir un allaitement facile en m’occupant des tâches ménagères au quotidien. Etre présent pour les échanges avec les personnels de la santé pour mon enfant : ostéopathe, kiné; pédiatre. Démarrer la nouvelle vie de famille tous ensemble à notre rythme. »

Nath – ingénieur

« Je n’ai pris aucun congé depuis le début de la grossesse de madame pour avoir du stock. Je vais pouvoir avoir Du temps pour un nouvel équilibre personnel (puis professionnel) et la sensation de mettre de l’importance sur l’essentiel ! »

Un papa – commercial

« j’ai pu poser une semaine de vacances en supplément de mon congé paternité pour ma deuxième mais pour la première je n’ai pu avoir que mes 3 jours dans un premier temps et mes 11 jours seulement 3 mois plus tard. Je confirme que c’est déjà bien d’avoir des jours mais il faut également penser au mères qui subissent le chemboulement de la vie du foyer sans soutient de notre part car nous sommes malheureusement absents un enfant s’élève à deux et je suis pour le rallongement du congé paternité. j’ai pu profiter un maximum de ma deuxième je sens que l’attache c’est faite plus vite et j’ai pu aider ma femme pour que nous puissions trouver un équilibre avec maintenant nos deux enfants. Et cela a permis à ma femme de prendre du temps pour elle. »

Kevin

« J’ai posé des jours supplémentaires sur mes congés annuels. Cela m’a permis de soutenir ma compagne, pour qui l’accouchement et les semaines suivantes ont été difficiles. Nous avons également pu partager les tâches domestiques et les soins pour notre enfant, en alternant les nuits de veille par exemple. »

Jérémy

« Afin d’être présent pour la venue de mes jumeaux j’ai cumulé jours de paternité, congés payés et congés sans solde. Au total je me suis arrêté 4 mois et j’ai pu profiter pleinement des premiers instants de mes enfants ! Cela m’a apporté tellement de chose. J’ai pu profiter pleinement de l’arrivée de mes enfants, des premiers bains, premiers biberon, premières sieste avec eux, ma femme ne s’est pas retrouvée seule avec des jumeaux à la maison, nous avons formé un tout, une équipe, une famille rapidement, et nous enfants âgés de deux ans et demi maintenant, sont aussi proches de leur papa que de leur maman. »

Et vous ? Souhaitez-vous partager votre expérience sur le congé paternité ? N’hésitez pas à nous indiquer ce que l’ augmentation congé paternité pourrait vous apporter ! 

Positivons, partageons et commentons ci dessous !

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18 commentaires sur « Augmentation congé paternité : tribune & témoignages »

  1. Je ne peux qu’approuver votre démarche. En tant que papa de jumeaux, la vingtaine de jours de congé paternité nous a vraiment paru bien maigre (à moi et ma conjointe) au regard du tsunami auquel il a fallu faire face pour gérer 2 bébé du jours au lendemain… J’ai eu en tant que père beaucoup d’amertume, de la colère et un gros sentiment d’injustice

    1. Merci Lorenzo pour votre témoignage. En tant que papa de jumeaux (3 ans et demi), je ne peux que vous comprendre ! Pour ma part, j’ai choisi de quitter mon job salarié quelques mois avant la naissance de mes enfants pour devenir indépendant. Un choix que j’apprécie encore, pour tant de raisons, 4 ans après !

  2. Bonsoir, je profite de l’opportunité de faire entendre ma voix grâce à vous. Je suis infirmier libéral, ce qui sous-entend que je n’ai pas de congés payés, ni de paternité. Je travaille en cabinet avec un autre infirmier, et pour la naissance de ma fille j’ai dû échanger des jours de travail pour avoir 7 jours de repos et profiter de ce moment hors du temps.
    Avec du recul j’ai vraiment eu la sensation de ne pas avoir eu le temps de profiter de cette période, les 14 jours de paternité me semblaient déjà peu, mais 7 jours… Alors oui, il serait temps que le gouvernement se soucie de ce problème. Double demande, 1 mois de congé paternité et une rémunération pour permettre aux libéraux ou auto entrepreneurs de pouvoir s’impliquer d’avantage…Nous sommes au 21ème siècle ilbme semble.
    Bravo pour votre action.

    1. Merci pour votre témoignage et de nous aider à contribuer à faire bouger les lignes pour que les papas puissent trouver et prendre leur juste place !

  3. encore une revendication pour se prendre des vacances gratos. Je suis une femme, des enfants, j’en ai eu 5, le père s’est barré car « trop compliqué », ça me ferait bien mal qu’on donne aux hommes qui sont tous des fainéants encore du temps pour être sur internet ou sur la PSP.

    1. Merci pour votre témoignage. Notre démarche de soutenir un congé paternité plus long est justement de faire évoluer les mentalités pour que cela aide les papas à prendre leur juste place auprès de leur famille.

  4. Smail – ingénieur :  »  » grâce  » au confinement j’ai pu passé quasiment 3 mois avec ma fille. Cela m’as permit d’établir un lien d’attachement que la mère a naturellement. En 11 jours tu ne peux pas t’attacher aussi vite et aussi fort à ce bébé. J’ai profité aussi pour aider ma femme un maximum ce que lui a clairement permit de ne pas faire un baby blues dans cette période pas facile … « 

    1. Merci pour votre témoignage. Et comme il n y aura pas (on l’espère tous) des confinements régulièrement, tout l’enjeu est d’augmenter le congé paternité pour que tous les papas puissent vivre ce que vous avez vécu (lien avec le bébé et soutien du second parent) !

  5. Bonjour,
    Je trouve qu’il est essentiel et évident d’augmenter le congés paternité. Je suis agent de sécurité incendie et je travaille de nuit pour être le plus possible auprès de mes enfants (je les dépose et vais les chercher à la crèche et l’école). Pour mieux profiter de la naissance de mon second (qui a maintenant 2 ans), j’ai posé des vacances à la suite de mon congés paternité pour avoir un mois entier. Heureusement qu’il est né en juillet, sinon ça n’aurait pas été possible.
    Ma famille est vraiment précieuse et m’investir auprès de ce petit bonhomme était très important pour moi parce que je n’ai pas pu le faire pour le premier. J’ai pu aider la maman qui allaitait, donner le bain, m’initier au portage. Je garde un très bon souvenirs de tous ces moments privilégiés avec mon fils, mais cela n’a été possible que grâce aux vacances…

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