Depuis quelques années (et c’est tant mieux !), nous entendons beaucoup parler d’écologie. Et c’est un sujet qui touche tout le monde. Ecologie, éco-geste, éco-responsable…. Nous avons tous envie d’avoir un impact sur les autres et sur la planète.
Et pour y arriver, il me semble essentiel de se connaitre soi et de comprendre ses propres besoins. Pour ensuite déployer des actions qui font du bien. C’est ce que l’on appelle l’écologie de soi. Car oui pour prendre soin des autres et de la planète, il est urgent de commencer par prendre soin de soi ! Et donc de développer une bonne écologie de soi. Mais ce n’est pas forcément facile… Surtout quand nous sommes parents, avec notre rythme de foufou au quotidien ! Alors comment cela fonctionne ? Comment travailler sur son niveau d’énergie ? Et quelles astuces pour construire une bonne écologie de soi ? Une partie des réponses (et un exercice !) dans cet article (et les astuces pour y arriver juste ici !).
Ecologie et écologie de soi ?
Commençons par faire le lien entre l’écologie et l’écologie de soi :
- Vous triez vos déchets ? C’est canon ! Et comment faites vous le tri entre ce qui est bon pour vous et ce qui ne l’est pas ?
- Vous roulez peut être au bioéthanol ? Top ! Et quel est votre carburant à vous ? Qu’est ce qui vous fait avancer ? Quels sont vos facteurs de motivation ?
- Vous essayez de moins gaspiller l’eau (en récupérant l’eau de pluie ou en limitant la durée des douches) ? Bravo ! Et réussissez-vous à moins gaspiller du temps et de l’énergie dans certaines situations ?
On le voit, au travers de ces quelques exemples, le lien entre écologie et écologie de soi est évident. Et si, pour beaucoup d’entre nous, nous avons réussi à déployer des actions pour préserver notre planète, c’est moins vrai pour ce qui nous concerne.
Développer une écologie de soi quand la planète brûle, c’est mal ??
Alors qu’il y a une réelle urgence à s’occuper de la planète, n’est-ce pas un peu nombriliste de prendre soin de soi ? NON pas du tout ! Et pour plusieurs raisons :
- Cette culpabilité à prendre soin de soi est un pur héritage de notre éducation judéo-chrétienne. Nous sommes souvent très fort à s’autoflageller. Alors que non, clairement, prendre soin de soi n’est pas un acte égoïste !
- Je crois fondamentalement à une inversion des piliers de vie. On a coutume de dire que nos vies reposent sur des piliers que sont la famille, le travail, les amis, … Et à mon sens, ces piliers tiennent debout car ils reposent tous sur un autre pilier de vie : soi ! Si nous voulons toucher du doigt le bonheur dans nos différentes sphères de vie, il est important de soigner particulièrement son propre pilier, son soi !
- Nous faisons partie d’un éco-système. L’Homme fait partie de la planète, qui est composée , notamment, d’Hommes. Et tout se tient. Chaque membre d’un système joue son rôle dans cet ensemble. C’est cet éco-système qui génère de l’équilibre et de l’harmonie. Ainsi, nous sommes tous en co-responsabilité.
Tout est une histoire d’énergie…
Le fondement de l’écologie de soi (ou écologie personnelle) réside dans le fait de repenser la relation à soi-même. C’est apprendre à se préserver et à se recharger (comme une batterie !). Et c’est ce qui permet d’être dans une bonne énergie. Cela peut ainsi prendre plusieurs formes (qui se complètent) :
- Sortir des schémas de pensées négatives. Il s’agit de supprimer (ou au moins diminuer) les fameux « Je ne peux pas », « je ne suis pas capable », « rien ne va », … Mais si, vous savez les « Je n’arrive pas à gérer les colères de mes enfants » ou les « J’ai encore crié, je suis un mauvais parent ». Il s’agit de stopper les réflexes d’auto-dénigrement. Evidement, cela ne se fait pas en un claquement de doigts. Il s’agit de commencer par en prendre conscience. Pour ensuite changer ses lunettes sur le monde et sur soi. Car en vrai, tout est loin d’être si négatif. Et mettre à distance le négatif (pour faire plus de place au positif pour vous et votre famille !) est un bon moyen de remonter son niveau d’énergie.
- S’aligner avec ses émotions. On le rappelle, des émotions, positives ou négatives, sont la traduction de besoins. Une émotion négative (tristesse, colère, peur, injustice, …) représente un besoin non satisfait. Ainsi, quand nous ressentons une émotion négative, il s’agit donc d’identifier le besoin qui se cache. De le comprendre avec lucidité, d’y faire face et d’apporter des ajustements à la situation. L’enjeu est donc de sortir des différents stress émotionnels que nous vivons au quotidien et qui attaquent fortement notre énergie. Alors, il s’agit donc de transformer les « J’ai peux plus, suis claqué et je ne supporte plus mon enfant » en « j ai besoin d’un moment de calme pour récupérer un peu, j’ai besoin de passer le relais ».
- Ecouter son corps. Nos corps nous parlent tant ! Mais nous avons parfois un peu perdu l’habitude de les écouter…Quand nous ne sommes pas bien, notre corps nous envoie des signaux. Et nous ressentons alors différents troubles somatiques ou facteurs de stress. Et ce sont des bons indicateurs à écouter. En tant que parent, nous pouvons ressentir une grosse douleur sur les épaules. Cela peut vouloir dire que notre corps nous dit que l’on porte trop de choses sur les épaules. Ainsi, il est important d’entendre et de prendre en compte ce signal avant de craquer. Et donc de se prévoir une petite bulle à soi pour récupérer. Et ainsi pouvoir prendre mieux soin de ses enfants.
Finalement, l’écologie de soi, c’est construire du sens dans ce que l’on fait et ce que l’on est. Construire du sens, c’est se doter d’une boussole. Et c’est particulièrement utile quand on est parent et que l’on doit prendre en permanence des décisions.
En construisant du sens, l’impact est évidement sur soi mais va au-delà de soi. Et une bonne écologie personnelle permet de contribuer à l’émergence d’un monde meilleur (notamment pour nos enfants). Un monde où chaque personne ou collectif (entreprise ou association) va améliorer son bien être pour agir positivement sur son environnement.
Nos 4 niveaux d’énergie
Mais alors, on fait comment concrètement pour être dans une bonne énergie ? Oui car quand on est parent, notre énergie peut vite s’échapper !! Comme souvent, il s’agit déjà de comprendre où nous en sommes. C’est à dire d’être attentif à son niveau d’énergie. Et je dirais même d’être attentif à SES niveaux d’énergie. Car nous en avons 4 :
- L’énergie physique : comment on se sent dans son corps ? Fatigué ou en pleine forme ? Le sommeil (le dodo, c’est la vie !), qui manque souvent aux jeunes parents, ou le sport sont les meilleurs moyens de préserver son énergie physique.
- L’énergie intellectuelle : arrivons-nous à prendre une décision rapidement ou cela prend du temps ? Ou arrivons-nous à bien structurer nos pensées ou on s’embrouille ? Continuer d’apprendre ou mener des expériences de vie différentes nous donnent une bonne énergie intellectuelle.
- L’énergie émotionnelle : Comme la goutte d’eau qui fait déborder le vase, la moindre réflexion nous fait exploser ? Il est surement temps de prendre soin de soi. L’environnement affectif (couple, famille, ami.e.s) fait souvent du bien et permet de diminuer la pression.
- L’énergie motivationnelle : On arrive facilement à se lever le matin car on a envie de profiter de la journée ! La motivation est là ! Et trouver sa boussole, le « sens de sa vie », avoir des objectifs et des rêvent aident à être dans la bonne énergie.
Exercice : mesurer son niveau d’énergie
Pour vous aider à comprendre vos niveaux d’énergie, je vous propose un petit exercice. C’est un auto-diagnostic facile à faire. L’idée n’est pas forcément de le faire tous les jours. Mais je vous encourage à le faire régulièrement. Pour vous y aider, j’ai préparé un tableau que vous pouvez télécharger juste en dessous :
- Pour chaque typologie d’énergie, vous allez mettre une note de 1 à 5. 1 étant la note la plus faible (vous n’avez pas d’énergie) et 5 la note la plus forte (vous êtes au top de votre énergie !).
- Ensuite, vous allez vous interroger sur les notes les plus faibles et les plus fortes. Pourquoi êtes-vous à 1 ? Pourquoi êtes-vous à 5 ?
- Et enfin, vous allez imaginer des petites actions faciles pour remonter ou préserver votre niveau d’énergie. Ne soyez pas trop ambitieux en identifiant des actions que vous ne saurez tenir ! Pensez à la stratégie des petits pas. Et une succession de petites actions (une petite action = un petit pas) permet d’aller plus loin et plus régulièrement qu’un unique pas énorme.
Faites cet exercice dès que vous en ressentez le besoin. Et vous allez voir comment il est utile. Il va réellement vous aider à mieux comprendre votre niveau d’énergie et à booster votre énergie au quotidien !
Et dans un prochain article, je vais vous partager plus de 10 astuces pratiques pour développer une meilleure écologie de soi !
Et vous ? Avez vous l’habitude de déployer une bonne écologie de soi ?
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Article écrit en collaboration avec Emilie Dagicour
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