Chroniques de Papa confiné / Semaine #1

parent confiné

Depuis plusieurs jours, nous sommes tous plongés dans une situation inédite… La majorité d’entre nous a d’abord commencé à être dans le déni (nonnnn, c’est juste une épidémie de grippe) avant d’être contraint à l’acception. Le confinement. La perte de liberté. Tout notre référentiel est à ré-imaginer pour plusieurs semaines. Des habitudes a reconstruire.

Alors, j’ai trouvé que c’était intéressant de suivre plusieurs papas dans cette situation. Car là, ce sont des histoires de papas nouvelles. Un papa confiné (comme les mamans bien sur 😉 ) doit gérer plusieurs aspects de sa vie : ses enfants, son couple, son job, … et lui même. J’ai choisi de donner la parole à trois papas avec des profils différents. Ces trois papas ont accepté de témoigner chaque semaine que durera le confinement. Car je suis persuadé que cela peut être, pour nous tous, rassurant ou inspirant. Car nous sommes tous dans le même navire. Et qu’entendre une autre histoire de papa confiné, au delà de la sienne, cela fait forcément du bien. Après une semaine de confinement, cela donne quoi ? C’est parti pour la première semaine des chroniques de papa confiné.

Qui es-tu ?

Nicolas

Je m’appelle Nicolas, j’ai 35 ans et je suis en couple depuis 5 ans avec ma compagne Julie.

Nous avons 2 enfants : Pierre, 3 ans (qui les a d’ailleurs fêtés le 17 Mars, au tout début du confinement!!) et Mariette 5 mois. Je suis commercial pour une imprimerie basée en Belgique et spécialisée dans le Marketing Direct. 


Douglas

papa solo et entrepreneur

Douglas, papa de Darcy (7 ans CE1) et Maximilian (4 ans Petite Section). Entrepreneur. J’ai lancé ma boîte il y a environ 2 ans sur le thème de la motivation au travail. Sujet d’actualité on peut dire, nos questionnaires permettent de connaître l’état de la motivation des salariés à travers 14 forces pour les aider à améliorer leur niveau de bien-être.

Papa solo pendant 2 ans, j’ai créé mon entreprise en ayant la garde de mes garçons. Depuis janvier, nous avons mis en place la garde alternée avec leur maman et cela a vraiment des effets bénéfiques sur eux – et c’est cool ! Je vis seul avec eux quand ils sont chez moi (pas de famille recomposée).

Arnaud

Je m’appelle Arnaud, j’ai 44 ans, marié avec Karine. Nous avons deux louveteaux : Maxence (10 ans, bientôt 11) et Adrien (8 ans). Je suis freelance depuis 4 ans, fondateur de SIGNETSENS qui propose du diagnostic-conseil en stratégie de communication, de la facilitation au changement (stratégie, organisation, innovation…) par des séminaires et ateliers d’intelligence collective, et enfin la préparation et animation d’événements professionnels.

J’ai aussi co-fondé avec Nadia Ben Slima Parcours Management, une offre de formation et des services en management et ressources humaines. Je suis aussi vice-président de Place de la Communication, 1er réseau des pros de la com et du marketing en Hauts de France. Je donne également quelques cours dans des écoles de Lille, mais c’est sporadique.

Quelle est ta météo émotionnelle du jour en quelques mots ?

Nicolas

Météo très instable qui varie de « allez c’est bon, on ne va quand même pas se plaindre, il y a pire comme situation » à « punaise ça va vraiment être long… » …

Douglas

Franchement, je sais pas trop quoi dire. J’ai déposé les garçons chez leur maman hier midi et depuis j’ai pas mal bossé pour rattraper mon retard accumulé depuis vendredi soir (quand je les ai récupérés). J’ai basculé d’un monde kids-centric vers un monde moi-centric et cela m’a fait un bien fou. J’en ai profité pour appeler mes amis et passer du temps avec ma compagne qui fêtait son anniversaire le 19 – en visio-conférence ! Le 20 je suis venu déjeuner chez mon ex-femme pour fêter l’anniversaire de notre deuxième, Maximilian qui soufflait ses 4 bougies ! 

Ce temps en solo, ou en adulte, m’a permis de me retrouver et de lancer des initiatives  pour mieux passer cette situation : depuis lundi, je fais 1h de sport à la maison, j’ai lancé une radio et j’ai renoué avec mes clients pour retrouver un cadre de travail. Tout le monde tente de trouver sa place et d’apporter quelque chose en ce moment plus ou moins maladroitement alors ça foisonne de partout mais il faut reconnaître que la situation stimule la créativité ! In fine, au moment d’écrire ça va, je me sens bien et je commence à me projeter dans la semaine à venir.

Arnaud

En ce moment, j’oscille entre sérénité et recentrage sur le plan familial et incertitudes sur le volet professionnel, car mon activité est touchée par le contexte. Pas évident de trouver l’équilibre intérieur dans tout ça, mais globalement ça va pour l’instant. Je suis plutôt de nature optimiste et philosophe pour ma tribu, mais ce n’est pas linéaire.

Après une semaine de confinement, comment ça se passe avec tes enfants ?

Nicolas

Pour l’instant ça se passe bien, même si c’est parfois intense d’être un papa confiné ! J’étais en télétravail et Julie également avec 2 jours d’astreinte où elle a dû aller bosser (elle est chef de service dans le social). Quand on est tous les 2 en télétravail, on garde les 2 enfants à la maison et on se relaie pour travailler et s’occuper d’eux chacun notre tour… 

Quand Julie a dû se rendre sur son lieu de travail, on a remis Mariette chez sa nounou, et j’ai gardé notre aîné. J’ai vite compris que télétravail et garde d’un petit garçon de 3 ans ne faisaient pas bon ménage… Mais j’ai aussi compris qu’il en était de même avec de nombreux clients et j’ai eu le droit à certains call très folkloriques avec des clients qui étaient dans la même situation que la mienne!!

Heureusement, on a pu mettre Pierre chez la nounou de sa soeur vendredi, ce qui m’a permis d’être plus productif dans ce qui pourrait être ma dernière journée de télétravail avant un moment. En effet, mon directeur commercial m’a informé vendredi soir que, même si aucune décision ferme n’avait encore était prise, on risquait de fermer l’usine quelque temps pour faire face au très important ralentissement d’activité. Il est convenu si cela se confirme queje me mette en arrêt maladie pour garde d’enfants.

Pour ce qui est du rôle de maître, Pierre n’est qu’en « très petite section », donc sur cet aspect, j’avoue que je laisse Julie mettre cela en place. Mais je participe avec plaisir une fois l’activité mise en place. Et pour ma part, comme je l’ai toujours fait, je lis beaucoup de livres à Pierre

Douglas

Mes premiers jours de papa confiné ont été très très compliqués. Entre de nouvelles habitudes, la classe à la maison, les problèmes de ma boite, l’enfermement…pas évident.  J’ai bien tenté de mettre un cadre mais quand on est seul, on est seul ! J’ai tenté des conf call professionnelles avec mes garçons qui jouent dans leur chambre mais ça n’a pas raté à chaque fois que je devais parler ils me dérangeaient…pourtant cette pratique avait disparu depuis 6/8 mois alors que je bosse pas mal à la maison. Et puis comme ils sont stressés et un peu affaiblis par le virus qui traîne (le covid ou un autre d’ailleurs) ils sont plus turbulents qu’à l’accoutumée et je crains à chaque fois qu’ils se mettent à se battre (même si c’est de leur âge)

Sur la casquette Instit, dur dur ! Darcy n’est pas un enfant qui aime appliquer des règles sans chercher à en comprendre le sens et vérifier si elles sont bien fermes…donc à chaque jour sa négociation qui peut parfois finir par une la voix qui monte pour finir par se mettre au travail. Quant à Maximilian, qui a donc 4 ans, il est en demande de « classe à la maison » donc je lui propose des activités adaptées (ex: on lit une histoire, il me la raconte et après il construit des personnages en lego pour en faire une scène qu’il présente). 

Comme je ne veux pas être derrière eux pour les devoirs, j’estime que c’est de leur responsabilité (comme ce fut pour moi) et de toutes façons si on est constamment derrière ses enfants on les pousse à des objectifs de performance et non de maîtrise. Or c’est la maîtrise qui est importante pour faire bien et durablement les choses avec passion. Donc j’ai décidé que pour le reste du confinement j’allais proposer un cadre d’école sous forme d’horaires (10h-11h et 11h30-12h15 puis 14h-15h) mais qu’il était libre de s’y mettre ou pas. Je me rends disponible mais je refuse la casquette de l’apprenant et du sachant qui, je pense, pervertis la relation parent/enfant. 

On s’est donc fixé sur des projets alternatifs comme écrire et réaliser un film star wars en lego stop motion (avec bruitages et textes s’il vous plaît!) et des moments d’apprentissage de géographie avec une belle boule map monde (capitales, océans, continents, décalage horaire, longitudes) et des reportages sur la relativité générale et la courbure de l’espace-temps pour ensuite en discuter. 

Enfin, j’ai instauré un film tous les soirs que je regarde avec eux pour en discuter et passer un moment de qualité. Ils regardent peu les dessins animés dans la journée.

Arnaud

Quand on leur a annoncé que l’école s’arrêtait plusieurs semaines, leur réaction a évidemment été euphorique. Pas loin de « COOL, c’est les vacances ! ». Normal. Ils ont mis au moins 2 à 3 jours à comprendre que non. Au début, ça a été compliqué, on ne les a pas vraiment aidés non plus, un peu dépassés nous-mêmes. On s’est mis (et à eux)  la pression pour prendre le relais des instits, avec un sacré volume de devoirs à produire, tout en imaginant des activités de loisir. Ça ressemblait plus à un mix intensif de boot camp scolaire et de centre « non aéré ». Donc on est entré dans un jeu de tâtonnement et de négociation (ils sont experts) pour trouver le bon rythme. En ce qui me concerne, je m’implique pas mal pour le suivi des devoirs et suis très exigeant, mais j’ai dû gérer la transition pro parallèlement. Avec le temps, on a travaillé le lâcher prise et on progresse sur la confiance réciproque et l’autonomie des fistons. Les routines sont toujours là, mais n’oublions pas que la situation est nouvelle pour eux. Eux-mêmes nous aident tous les jours dans les tâches quotidiennes sans trop râler. Ils ont de sacrées capacités d’adaptation et savent être responsables, et ça nous rend hyper fiers. Après, comme dans tout changement, il faut penser au principe de compensation. En plus de la casquette d’instit, j’ai donc vite endossé (avec plaisir) le rôle de coach sportif, de bricolage, jardinage, etc… Mon côté animateur est revenu au galop … et c’est plus sympa comme rôle que celui de papa confiné !

Et dans ton couple, comment cela se passe de se retrouver H24 ensemble ?

Nicolas

Pour le moment ça va, mais on n’a eu que mercredi et jeudi « enfermés » ensemble avec les enfants. Evidemment, on sait que plus le temps va passer plus il va falloir se serrer les coudes et sûrement mettre en place des règles qui vont nous permettre de tenir le coup. Pour la répartition des tâches, je pense qu’il est encore tôt pour dire qu’il y a de réelles différences, mais il est clair qu’avec le temps qui va passer, je prévois d’en faire plus que d’habitude.

Douglas

Ben il n’y a pas de couple donc tout repose sur moi. J’incite les garçons à participer aux tâches ménagères mais ce n’est pas évident. Ils en ont profité pour réorganiser leurs jouets ce qui était assez marrant à regarder

Dès qu’ils sont parti j’en ai profité pour faire le grand ménage, même si j’arrive à le faire avec eux – et parfois ils me filent un coup de main (rangement de chambre, poussières et aspirateur).

Sinon pour revenir à mon couple, pas évident d’être éloigné et de vivre une relation à distance. On arrive à se faire des soirées skype et petit à petit on trouve un rythme qui nous permet de renouer avec une forme de quotidien. On échange sur nos projets, on donne de savis et je lui fais même un concert de guitare le soir quand je peux. 

Arnaud

Passer plus de temps tous ensemble, on prend ça avant tout comme du plus, une chance. Vraiment. C’est une des raisons qui m’a fait quitter l’entreprise pour me lancer à mon compte : profiter plus de mes proches et retrouver un équilibre entre la vie pro et perso. Après, on doit pouvoir se dire les choses pour que chacun ait du temps pour soi, c’est fondamental. Ça peut générer des petites tensions, mais rien d’anormal, tant qu’on discute. Comme Karine bosse dans l’éducation nationale, mais n’est pas concernée par les cours, elle a plus de disponibilité et s’occupe un peu plus des devoirs que moi. Je cuisine un peu plus que d’habitude et participe plus au menu de la semaine (toujours bien moins qu’elle, pour être honnête). Mon petit côté égoïste : je me suis tout de suite porté volontaire pour aller chercher les courses au drive 1 ou 2 fois par semaine. J’ai la bougeotte et la moindre sortie vaut de l’or pour moi, même un aller-retour de 10 min en voiture en zappant entre les chaînes radio ? Ça me fait du bien, j’en ai besoin. Karine est plus casanière, donc, au final, on a trouvé un bon équilibre.

On verra comment ça évolue dans la durée mais ça nous rapproche plus qu’autre chose. A la fin de la première semaine, on a profité de l’apéro pour que chacun dise ce qu’il a apprécié, ce qui est difficile, pour continuer à apprendre en marchant. On se rend compte qu’on a tous un point commun : le fait de ne pas voire, nos amis, copains, collègues… est ce qui nous manque le plus. On s’adapte : les apéros et réunions de famille sur Skype, les groupes de copains sur Messenger ou Whatsapp pour Max et Adrien, sont de nouveaux rituels, mais l’absence de vrais contacts physiques va certainement peser avec le temps.

Pour ton job, comment cela se passe ? Arrives tu à le mener avec les enfants à la maison ?

papa travaille

Nicolas

Comme je disais un peu plus tôt, l’impact est énorme sur notre activité. Mon entreprise imprime des documents pour les plus grosses marques françaises qui ont souvent des réseaux de points de ventes. Forcément, avec leurs boutiques fermées, de très nombreuses commandes sont annulées. 

Et pour ce qui est de mener une vie professionnelle à la maison avec des enfants de cet âge là sous le même toit, objectivement non, je n’y arrive pas ou tout du moins pas avec la même efficacité du tout. C’est totalement impossible. 

Je profite de la sieste pour mettre un bon coup de fouet et du moment où ma compagne prend le relais avec les enfants. Mais le gros ralentissement de l’activité fait que j’ai de toutes façons beaucoup moins de boulot qu’en temps normal. Si ça n’avait pas été le cas, j’aurais forcément dû me remettre à mon ordi après le coucher des enfants. 


Douglas

Disons que la première semaine était une semaine complètement blanche pour mon job. J’ai raconté les conf call et j’ai 2/3 autres évènements de ce genre. Le truc qui nous arrive est tellement violent que l’on a besoin de temps pour analyser tout ça et prendre des décisions qui ont du sens. Mes clients ont eu des comportement hétérogènes, c’est le moins que l’on puisse dire ! Mais petit à petit on va trouver nos marques. Ce qui est sûr c’est que je n’ai pas souhaité les surcharger en début de semaine pour les laisser gérer la crise chez eux. Chaque chose en son temps. 

Arnaud

Je suis directement impacté par ce stand-by généralisé. Comme 50% environ de mon activité consiste à organiser et animer des réunions, conférences, séminaires, formations… j’ai un gros décalage de chiffre d’affaires de 2 mois (pour l’instant) sans savoir comment cela va évoluer. Heureusement, au sein de Place de la Communication, on se mobilise et on s’entraide pour accompagner nos adhérents dans leurs difficultés, c’est un secteur très touché. J’y pilote un projet important, l’Observatoire de la Communication, qui peut être animé et alimenté à distance. On se réunit par Hangouts Meet, on avance sur la gestion de projet sur Slack, on teste de nouveaux modes de collaboration, donc le lien social professionnel est maintenu. Et je dirais même que ça développe la solidarité, ça permet de se rendre utile bénévolement lors qu’on a moins de clients à accompagner. Un vrai effet bénéfique dans un sens. Mais j’avoue être un peu fébrile en attendant plus de précisions sur les mesures en faveur des indépendants, une catégorie qui a l’impression d’être la laissée pour compte des mesures d’aide.

J’en parle de manière ponctuelle avec Karine, mais je n’évoque jamais le sujet devant Maxence et Adrien, c’est mon côté protecteur. A la maison, je suis capable de bosser sur des dossiers en restant dans le lieu de vie commun. J’ai été habitué aux open spaces dans mes entreprises précédentes et je sais rester concentré avec un fond musical, des bruits de jeux, des sollicitations ponctuelles pour aider aux devoirs ou faire une pause goûter. Je veux rester disponible, c’est important et prioritaire. Et la famille a aussi pris l’habitude de respecter cela. Quand je dois m’isoler pour un appel ou une visio conférence, imprimer ou scanner un document, j’ai un petit coin bureau aménagé dans notre chambre par Karine et les enfants, quelques mois après m’être lancé à mon compte (une chouette surprise, ils sont derrière moi quelle chance). Je n’ai pas d’espace réellement dédié au travail, mais ça fait l’affaire. J’ai l’habitude de bosser un peu partout : dans le train, dans un café, dans des lieux de coworking (spécial big up au Clockwork). Enfin, comme je n’ai pas besoin de beaucoup dormir, je bosse quasiment tous les soirs quand je suis (enfin) seul avec moi-même. C’est le moment où je suis le plus opérationnel et ceci, depuis que j’ai créé ma société et je l’apprécie encore plus maintenant que je suis Papa à mi-temps pendant la journée.

Et toi, comment l’appréhendes-tu cette semaine ? Que découvres-tu sur toi ? 

Nicolas

J’avoue que je ne l’appréhende pas très bien même si je sais que je ferai ce qu’il faut pour que cela se passe bien. Je ne suis pas quelqu’un de très patient donc je sais que mon tempérament va être mis à rude épreuve… Je ressens également une certaine frustration vis à vis de mon boulot. Des RDV que j’avais eu beaucoup de mal à prendre décalés, et des commandes importantes annulées… quand on est commercial ça pique. 

Mais bien évidemment, je prends du recul et j’ai conscience qu’il y a des choses bien plus graves. Ma famille est en bonne santé, et je dispose d’un maximum de temps avec eux pour bien m’en rendre compte!

Douglas

Avec la maman des garçons nous avons décidé de mieux répartir la garde durant la phase de confinement – nous habitons à 500m l’un de l’autre ce qui est pratique. Ce samedi j’ai uniquement Maximilian et de dimanche à mardi j’aurai les deux garçons puis elle les gardera 2/3 jours et je prendrai surement Darcy mercredi soir pour avoir ensuite jeudi soir seul. Il faut savoir alterner temps pour soi et présence de qualité pour les garçons

Arnaud

Sur le plan familial, on va poursuivre et faire évoluer nos rituels, trouver de nouvelles idées ensemble pour faire ce qui doit être fait et s’amuser, je ne m’inquiète pas pour ça.

Nos garçons sont même demandeurs de responsabilités et ont de l’imagination. On va continuer à profiter de ce « cocon-finement » tout en s’aérant l’esprit

Sur le plan professionnel, je vais essayer de faire de cette 2ème semaine celle de la remise en mouvement, enfin j’espère : imaginer de nouvelles manières de créer de la valeur, développer des services à distance, trouver des appels d’offres qu’on a rarement le temps de traiter en temps normal, accélérer des projets qui étaient au second plan, réactiver les liens avec mes partenaires et préparer la reprise. J’attends de voir si ma motivation et mon organisation seront au niveau pour concrétiser mes idées à ce point. Wait and see.

Le moment galère de la semaine ?

non enfant

Nicolas

Un call très important avec une cliente qui était entourée de ses 2 enfants qui se chamaillaient pendant que Pierre me tournait autour en répétant « papa, papa, papa, papa, papa, ... » Au final, on a préféré en rire et se dire que l’on se rappellerait quand la situation se serait calmée…

Douglas

Les devoirs du jeudi matin !!! J’ai craqué devant l’absence totale de coopération de Darcy !

Arnaud

Vraiment, les 2 premiers jours de démarrage. On a mal abordé cela en se mettant la pression, et tout le monde y perdait en sérénité. Nos enfants ont plus de ressources que nous l’imaginons et ils nous le font vite comprendre. La preuve : on fait des petites séances de brainstorming pour organiser la semaine et ils sont à fond.

Le moment fun de la semaine ?

Nicolas

Je n’en ai pas un en tête particulièrement, mais avec un petit garçon de 3 ans qui parle énormément et qui progresse au quotidien, c’est du fun et des fous rires plusieurs fois par jour… 

Douglas

Deux moments : l’anniversaire de Maximilian vendredi avec bougies et un beau garage à construire avec lui & l’anniversaire de ma compagne en mode skype avec une bougie soufflée à distance.

Arnaud

Il y en a eu plein dans ma semaine de papa confiné. On a une petite cour, mais on prend conscience que même 25 m2 d’extérieur, c’est un grand luxe. Donc, on a recréé l’ambiance salle de sport (musique « workout », tapis de sol, altères pour kids, tir à l’arc, basket… on a ressorti tout le matos « Décat ») et on s’est fait une séance d’une heure. C’est entré dans les rituels. Autre moment sympa : atelier fabrication de jardinières et plantation de printemps (et oui, on peut commander du terreau et des graines en faisant son plein sur le drive). Quelle fierté ils ont quand tu leur laisses planter des clous seuls avec un vrai marteau ! Et la liste n’est pas finie. On va continuer à « cultiver notre jardin » comme disait Volltaire.

Et vous ? Comment s’est passé votre semaine de papa confiné ?

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Crédits photos : Roma, unsplash, les papas interviewés

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